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, C'est toi qui l'as accouchée ? Non je l'ai vu en suites de couches

. Mmmh and . Fait, D'ailleurs c'est pour ça que je le refoule bien et que je m'en rappelle qu'après coup. C'était presque injuste. Bon la vie est parfois injuste mais elle je sentais que c'était quand même, cela avait probablement été sa seule chance et elle était passée à côté à la fois du bonheur de la grossesse et du bonheur d'être maman

, Trop dur ? Oui c'était un cap, une étape

. Tout-allait-bien, Ça allait tellement bien que je me disais que ce n'était pas possible ! Je me disais « mais comment cela se fait-il qu'elle ne craque pas ? ». La femme gérait tout ça avec de l'humour en plus. C'est ça qui était à la fois suspect et je me disais « elle va craquer

, Le séjour a duré la même chose que les autres patientes, 3 jours, elle se sentait prête à partir

, Et la psychologue ne l'avait pas vue, car elle était en vacances. Donc comme elle semblait aller bien pour tout le monde, elle a fait ses trois jours et elle est partie

, Pendant le séjour à la mater, impeccable, le garçon de 7 ans aux anges

, Quel a été ton ressenti dans cette situation ?

J. , Je ne l'ai pas vu pleurer, moi je me serais écroulée en me disant « mais comment j'ai pu passer à côté d'un truc pareil quoi ?», se sentir coupable et tout. Mais elle prenait ça, enfin je ne sais pas? Moi pour moi ce n

E. J'étais-plutôt-inquiète-pour, Et puis d'un autre côté tu te sens Mal à l'aise, je trouve que c'est plus le rôle du psychologue d'aller d'essayer d'aller chercher les fils de l'histoire. Quand tu es là en SDC en tant que SF, tu te dis qu'il y a tellement de gens qui doivent la questionner, tu te sens intrusive dans les questions. La psychologue, elle a plus l'habitude tu vois ?, Toi tu te demandes « jusqu'où je peux aller dans les questions sans bouleverser, sans faire des boulettes ? ». Moi je trouve cela assez Compliqué

L. Père,

, En plus avec le turn over, c'est ça le problème des maternités, c'est qu'en SDC tous les jours tu as une SF différente. Donc pour suivre une patiente et voir l'évolution sur plusieurs jours, à part les petits mots que tu te mets dans les transmissions assez rapides car tu n'as le temps de rien et ba?tu vois la qualité du suivi quoi? Trop d'intervenants et c'est là où le fait d'avoir une psychologue à mi

A. Mignot, vous vous en avez plusieurs et c'est mieux

, Là elle a été hospitalisée en grossesse patho, et elle est ressortie pour revenir accoucher

, Cela marque toujours ? oui il y en a une autre qui m'a marquée, c'était plus loin, c'était à

, Et en même elle avait du mal à comprendre pourquoi elle n'avait pas ressenti ces signes de grossesses. Elle racontait très bien qu'elle avait une absence de règle mais qu'elle avait des règles irrégulières avant, elle avait des signaux digestifs mais elle se disait qu'elle avait mangé un truc pas bon, elle sentait les mouvements du bébé mais à l'époque elle pensait que c'était digestif? et voilà. Ce qui m'avait vraiment marquée, c'est que c'était un 4 ème enfant, et elle était en couple avec son mari, Angers. J'étais étudiante et c'était une maman qui avait déjà trois enfants, elle avait autour de 40 ans

I. X. Annexe, Entretien n°5 dans sa totalité

, Peux-tu me définir avec vos propres mots le déni de grossesse ?

. Alors, est un état de grossesse qui est passé complètement inaperçu pour la mère que ce soit physiquement, psychologiquement

, Elle ne s'est rendue compte de rien

D. , quelles sont les patientes les plus touchées par le déni de grossesse ? Pour moi il n'y a pas de cible particulière. C'est

, Après, qu'est-ce que je peux te dire d'un point de vue pro ? Je me sens finalement pas trop affolée par ce genre de situation. Finalement la chose à laquelle je pense est un accouchement aux urgences, et ça ce sont des choses que l'on a l'habitude de gérer donc cela ne me déstabilise pas plus que ça. Après, il y a beaucoup de choses à mettre en place et la dessus je me dis que en tant que SF je suis ravie de ne pas être toute seule. Travailler à l'hôpital, est dans ce cadre-là, permet de ne pas être seule pour encadrer cette maman et ce bébé. En tant que professionnel SF, je ne vais pas pouvoir gérer cela toute seule, l'accouchement si mais il va y avoir tellement de choses à mettre en place autour

, Que cela t-évoque-t-il d'un point de vue personnel ?

U. Tsunami, Je suis une femme émotive, donc l'intensité émotionnelle de cet évènement-là me semble démesurée. C'est vraiment d'une ampleur, d'une 'accouchement) ? Si oui

, C'est à quoi j'ai essayé de réfléchir quand tu m'as dit on le fait, j'ai essayé de me souvenir?

, Donc ça s'est arrivé une vraie fois. Après je repense à une jeune femme, mais on était dans un contexte de découverte tardive de la grossesse, et j'étais en train de me demander si c'était une histoire de déni vraiment ou pas ? Mais je suis dans l'incertitude. Mais c'était une jeune fille de 15 ans, cela m'avait énormément marquée, parce que au moment de son accouchement, elle était clairement dans un? elle savait pour le coup qu'elle était enceinte, elle l'avait bien compris, elle avait un gros ventre, elle avait un bébé qui bouge, elle a été hospitalisée avant etc. elle l'avait découvert à 5 mois de grossesse et c'est une jeune femme qui accouché à terme. Je l'ai donc retrouvée au moment de l'accouchement, et ce moment de l'accouchement a été vraiment un refus total de cet enfant. Elle avait une écharpe noire sur le visage, elle m'a dit « je ne veux pas vous entendre, je ne veux pas vous voir, je ne veux rien voir ». Cela été quelque chose de frappant, dire une jeune femme arrive aux urgences centrales et elle a mal au ventre

, C'est toi qui l'as accouchée ? Oui oui

, Tu l'as vécu comment ?

. C'était-affreux.-c'est-un-Évènement-de-ma-vie and . Dans-ma-carrière-de-sf-que-je-n'oublierai-jamais, Donc pourtant j'étais diplômée depuis assez longtemps, je commençais à me dire que je ne suis plus un bébé sagefemme. Ça a été affreux ! J'ai dû désapprendre tout ce que je savais en tant que SF. Tout ce qu'on nous apprend : créer du lien avec le regard, rassurer avec la voix, faire participer la patiente pour son accouchement? Je n'avais le droit à rien, elle m'a expressément interdit tout ça. Interdit le contact visuel car elle avait une écharpe noire sur le visage. Elle ne voulait pas me voir et elle ne voulait pas que je la vois donc elle a poussé avec une écharpe sur son visage, une écharpe noire, dans la pénombre. Elle me disait « je ne veux pas vous entendre, ne me parlez pas ». Donc j'avais juste le droit de dire « poussez » parce qu'il fallait que je lui dise quand. Donc heureusement que ma collègue aide-soignante était là, donc je la regardais elle. D'ailleurs elle s'en souvient aussi. C'était quelque chose de très violent et c'était assez affreux

, Je l'avais juste vue en grossesse patho quand j'ai pris en charge cette patiente pour la première fois? Tu l'as revue cette dame en SDC ? Non je ne l'ai pas revue après. On était au départ dans un contexte d'accouchement sous le secret, il était prévu cela. Et puis j'ai car je suis allée à la pêche aux infos qu'elle a repris son bébé, Non à ce moment je n'étais pas intervenue

, Au moment de la naissance

. Oui, Et voilà, on se posait à l'époque des questions sur son petit copain qui était là, qui n'était pas forcément très sympa avec elle. Donc j'ai essayé d'en savoir davantage sur l'origine de sa grossesse, si il y avait eu viol maltraitance etc parce qu'elle n'avait pas 15 ans lorsqu'elle est tombée enceinte donc cela aurait pu engendrer des choses au niveau légal un peu plus poussées etc. Et du coup j'y suis allée un peu cool, sans forcément stigmatiser sur elle, j'essayais d'en savoir plus sur le papa et puis je lui ai demandé « vous avez qui est le papa ? » et puis le petit copain était là, et à ce moment-là elle a dit à son copain « Ba vas-y toi, dis toi, dis !! » Donc elle attendait qu'il se positionne. Je sentais bien qu'il y avait quelque chose, donc je continue et je dis « BA vous savez je vous pose la question parce qu'à l'hôpital on voit de tout : on a des patientes en couple, des patientes accompagnées d'un monsieur mais qui n'est pas le papa du bébé qu'elle porte, on a parfois et c'est moche des patientes qui ont été violées?, Mais en fait cette femme elle m'a demandée. C'est un truc de malade. J'avais créé un lien pendant ce fameux weekend en grossesse patho avec elle et on avait réussi? Enfin j'avais fait tout ce que je savais faire pour entrer en contact avec elle, toutes les techniques que j'avais apprises de relations d'aide, je les avais synchronisées avec elle et cela avait fonctionné

, Mais je me suis faite déposséder pour réussir à rentrer en contact avec elle, d'ailleurs c'était très troublant, j'en avais parlé à la psy qui m'avait accompagnée à l'époque, j'ai dû oublier tout ce que je savais faire

, La psy qui la suivait ?

, Parce que le weekend en grossesse patho, il y avait eu en plus d'autres trucs qui étaient assez merdiques, puis au cabinet je m'étais faite un peu engueulée par un gynécologue? donc cette période avait été un peu hard, donc je me suis faite suivre par une psy qui m'a super bien aidée et à qui du coup forcément j'avais reparlé de cet accouchement qui m'avait un peu marqué. Et j'ai été obligée d'oublier tout ce que je savais faire, c'est-à-dire tout ce que j'avais appris ne fonctionnait pas, tout ce que les autres SF arrivaient à faire ne fonctionnait pas. Mais il fallait qu'on trouve un chemin pour elle, il n'y avait pas le choix. Donc je me suis dit « oublie toutes les règles de d'habitude, trouve autre chose ». Donc j'ai arrêté de parler, j'ai arrêté de la regarder, je me suis dépossédée, beaucoup, pour essayer de trouver ce qui pourrait fonctionner avec elle. Ton ressenti face à cette situation est donc dépossédée, as-tu d'autres mots? ? Oui dépossédée. Je me suis moi dépossédée et je me suis vraiment arrachée, Non la psy qui était avec moi car j'étais à une période de ma vie assez compliquée et où je me suis enfoncée après et cette histoire a fait partie de l'engrenage. C'était compliqué, je rêvais d'elle la nuit, je voyais son écharpe noire? C'était un peu compliqué

, Tu as l'air d'avoir mis du temps à te remettre de cette histoire ? Oui c'était probablement un peu too much. Sauf qu'elle a accouché quand même, alors que personne n'avait réussi à la toucher et qu'en plus finalement elle a repris son bébé

. Oui and . La-fin-oui.-après-est-ce-que-c'en-est-une,-je-n'en-sais-rien, La fin de l'histoire pour moi, enfin ce n'est pas la fin car c'était le début de leur vie à deux, mais la fin de cette? Comment te dire ça ? C'est con ce que je suis en train de te dire ! Je suis en train de te dire que c'est la fin de l'histoire alors qu'en fait non, mais c'était la fin de mon histoire et le début de la leur

A. Madame, 35 ans, consulte aux urgences gynécologiques, pour douleurs abdominales, vous êtes la sage-femme de garde, vous découvrez en faisant une échographie abdominale une grossesse intra-utérine avec un foetus vivant

, déjà j'essaye tout de suite de communiquer avec la patiente l'information que j'ai. Directement je lui dis, « ba écoutez voilà, ce que je viens de voir, c'est ça », après je lui dis « que c'est un tout début et qu'on va faire d'autres examens médicaux ». Et puis je vais aussi lui dire « qu'il n'y a bien sûr pas que le médical, que c'est une grosse nouvelle et qu'on peut lui donner accès à du soutien psychologique, social et qu'il y a plein de choses à mettre en place ». Je vais tout de suite essayer de faire les deux branches de l'arbre, qui pour moi sont aussi importantes l'une que l'autre : en savoir un peu davantage sur ce bébé et

, Que penses-tu du ressenti de la patiente ?

. Je-pense-qu'elle-est-choquée, Après je vais quand même essayer d'en savoir davantage, donc je vais présumer qu'elle est choquée, donc je vais essayer de savoir assez vite si j'ai raison de penser qu

L. Quel and . Tien,

, Je ne sais pas encore si je vais l'oiseau de mauvais augure ou si je vais être quelqu'un de sympa parce que j'annonce une nouvelle sympa. Donc j'ai le ressenti d'être dans une position entre deux chaises

, Te sens-tu à l'aise ?

, Madame B, 30 ans, arrive aux urgences gynécologiques avec douleurs abdominales intenses qu'elle décrit comme des crampes à intervalle régulier depuis 3h. Madame B ne comprend pas ces douleurs et semble paniquée et très douloureuse (EVA =10)

, Que dis-tu à la patiente ?

, Je vais essayer de lui donner les faits, c'est-à-dire lui expliquer avec des mots simples la situation c'est-à-dire qu'elle est enceinte, qu'elle va avoir son bébé et que c'est maintenant dans les heures qui viennent. Je vais lui dire que j'ai bien conscience qu'elle ne savait pas. Je vais essayer de me mettre à son échelle, à sa portée. Je vais lui expliquer avec des mots simples et les plus adaptés possibles ce qu'il va se passer. On va essayer de l'aider à gérer sa douleur, car je vois bien et j'entends bien qu'elle a mal. Je vais essayer de répondre à sa douleur

, Je ne vais pas lui promettre une péridurale car je ne suis pas sure qu'on va pouvoir lui poser, car on n'a surement pas tous les examens complémentaires, il nous manque des choses. Mais je lui dis que je vais en parler aux personnes qui sont susceptibles de m'aider pour ça, que je ne suis pas toute seule et qu'il y a des gens qui vont m'aider à m'occuper d'elle et qu'on va voir ce qu'on peut faire en termes de gestion de la douleur. Je pense à la péri sans lui promettre, je dis que j'entends et reconnais sa douleur. Après je lui demande si elle a besoin que je prévienne quelqu'un. J'essaye de voir si on peut la soutenir avec des personnes qui lui sont proches

, Je pense surtout qu'elle a mal et qu'elle va avoir un bébé alors qu'elle ne s'y attend pas du tout et que du coup elle a besoin de toute mon attention. Et si je peux, elle devient ma priorité

. Si-je-peux, Sa situation requiert toute mon attention, et je me dis qu'il faut qu'on l'aide. C'est une urgence, urgence médicale mais pas que, urgence médicale et humaine. Donc si je peux plaquer tout le reste

C. Madame, On lui découvre à l'échographie une grossesse avec un foetus vivant à terme. Vous êtes la sage-femme de garde, vous l'examinez. Au TV, vous trouvez un col centré, mi-long, souple, 2 doigts, 30 ans, arrive aux urgences gynécologiques avec douleurs abdominales intenses qu'elle décrit comme des crampes à intervalle régulier depuis 3h

, Que dis-tu à la patiente ?

, Pour moi l'objectif est de décrire la situation avec des mots simples et les plus adaptés possibles, de ne pas cacher les faits, lui dire « voilà ce que j'ai vu et ce que j'ai compris de sa situation ». Je vais pareil essayer de faire en sorte de soulager sa douleur, là j'ai plus d'aisance pour gérer sa douleur, on n'est pas sur la péri

, Tu ne proposes pas de péridurale ? Non Que fais-tu en termes de prise en charge immédiate ?

, Je vais aussi assez vite lui demander si elle veut que je prévienne quelqu'un ou s'il y a du monde autour d'elle. Et puis là aussi je vais essayer de lui décrire ce qu'il va se passer mais

. Comme, Je dirais s'il peut venir juste derrière moi, c'est quand même pas mal. Là on est plus pour moi dans une urgence psychologique et humaine que médicale car là j'ai quand même trois minutes devant moi. Donc pourquoi pas rapidement gérer cette partie-là. C'est-à-dire que j'ai été celle qui a fait une annonce un peu brutale donc on peut peut-être vite derrière amener quelqu'un qui peut faire le deuxième tour : voir comment la dame réagit, comment elle est, est-ce qu'elle est choquée et tout ça ? Et ensuite on va pouvoir décanter au niveau médical, récolter des informations

, est-ce que tu penses que tu passerais la main ? Si je peux, j'avoue que j'ai envie de la suivre. J'ai moi plutôt cette envie-là. Après je sais que je suis en mesure de me poser la question en fonction de ce que je vais percevoir de la patiente, si je sens que j'ai été l'oiseau de mauvais augure, que j'ai été celle qui a annoncé un drame, je vais essayer de capter cela et pourquoi pas envisager de passer la main si la dame ne peut plus me voir en peinture, Sachant que c'est toi qui as fait l'annonce

, Tu le proposes à la patiente spontanément ou pas ? Non je ne suis pas sure d'avoir le recul nécessaire pour le faire

D. Madame, est dans votre service de suites de couches où vous êtes la sage-femme de garde. Dans le dossier, vous apprenez que Madame D a découvert sa grossesse tardivement (à 7 mois de grossesse)

, Vas-tu t'entretenir avec la patiente à ce sujet ?

, Après quelles vont être les clefs pour y arriver ? JE sais qu'il me faut du temps devant moi, donc je vais essayer d'en trouver le plus possible. Je vais donc d'abord faire mon examen du jour, parce que c'est quand même par cela que je commence, puis je prends des nouvelles de la dame, puis ma phrase un peu clef c'est « Et le moral comment ça va ? » et puis je vais lui demander comment cela se passe avec son bébé et voilà. SI je sens l'ouverture possible, je lui ferais reparler de sa grossesse en lui disant que j'ai eu l'information que sa grossesse n'avait pas été celle de « madame tout le monde ». Je vais donc lui demander comment cela se passe avec son bébé, comment elle le vit et après je vais voir, je vais essayer de débobiner la ficelle si je le peux et si la dame me laisse aussi ça, Je vais tout faire pour. Je repère quelque chose qui mérite mon attention donc je vais tout faire pour en parler et de voir comment la dame se positionne

, Tu ne forces pas le sujet du coup ? Non, non je ne force pas si je sens que cela ne vient pas

, Apportes-tu des modifications à la prise en charge de cette patiente ?

, Donc si la patiente n'est pas d'accord, tu appelles quand même les psy mais tu ne les fais pas venir?

O. Oui, Et après si les psy me disent qu'il faut qu'ils passent et bien charge à moi de retourner voir la dame et de lui dire « ba voilà, j'ai pris avis auprès des équipes de pédopsychiatrie et que ces derniers souhaitent avoir un entretien avec elle qui ne présage pas de l'avenir » Pour moi le déni de grossesse, Comme un staff un peu

, Et en ce sens que j'avais abordé l'IVG, il y a des SF qui te disent que l'IVG c'est l'opposé du métier de sagefemme, ba non, les femmes qui sont en demande d'IVG, ce sont des femmes enceintes comme les autres, elles sont juste un peu plus dans la merde que les autres. Elles ont donc le droit d'avoir une SF qui leur tient la main. Et donc dans le déni de grossesse, je réalise que j'ai un peu cette même envie là de me dire « C'est une femme enceinte, c'est juste qu'elle ne le savait pas donc elle a encore plus besoin de moi ». Donc il faut être encore plus au taquet et ne pas dire de conneries et voilà quoi et c'est en ça que ce sont des sujets qui me passionnent quand bien même je n'ai pas eu d'expérience de fou la dedans. Après j'essayer de fouiller un peu dans ma mémoire si il y en a eu d'autres mais pas tant que ça quoi? Après il y en a peutêtre eu et je ne m'en souviens pas, être puis il y en a peut-être eu qui étaient dans le déni de grossesse pendant la grossesse et qui ont réalisé un jour qu, Détresse qui n'est pas la même pour toutes. Mais à la limite c'est pour elles que j'ai envie de me défoncer encore plus tu vois ? une dame qui a un chéri, qui est bien accompagnée, qui débute une grossesse dont elle a rêvée

. Et-ba-il-y-en-a-une-autre-!!-ma-copine-un-jour, Par contre là je n'ai pas su si c'était un déni ou une grossesse cachée, qu'elle a fait passer un peu inaperçu. J'étais là pour l'accouchement et c'était un hasard absolu. Et en fait cette jeune femme a fait tout le boulot en trois mois, alors OK en accéléré mais elle l'a fait le boulot et c'était une maman comme les autres quoi. Quand je l'ai prise en SDN pour son accouchement, alors ok c'était une mère célibataire, mais c'était une maman comme les autres quoi