, Nom : Boutard Prénom : Louise Âge : 23 Rédaction pendant le stage

, À peine moins (pas de sujets sur le long terme, de permanences pour les faits divers, pas de travail en week end

A. Assisté, stage, à une situation de conflit d'intérêt ? Si oui, laquelle ?

, Télégramme est un journal, mais aussi un groupe qui fait notamment de l'événementiel

, Donc pour ces événements, je les trouvais parfois sur-représentés dans le journal (annonce + ambiance + pub) mais on ne m'a jamais demandé d'en faire un traitement particulier

, Par contre on se sentait (presque toujours) obligés d'en parler

, As-tu ressenti une forme de précipitation dans ta manière de travailler ?

, Parfois oui je faisais trois interviews dans la journée

, Globalement j'avais un article ou deux par jour, dont un court donc ca allait

. As-tu, travailler sur différents supports en plus du print ? Si oui, as-tu reçu une formation, même rapide

, Et tous les articles ou presque paraissent sur le web, mais je l'ai découvert au bout de trois-quatre semaines en cherchant sur google, car mes premiers articles n'étaient pas faciles à retrouver sur le site du Télégramme. Donc, Je faisait les photos pour mes articles, on ne m'a donné aucune instruction là-dessus

, en as-tu ressenti l'influence dans ton travail au quotidien ? Pas vraiment, le Télégramme st l'un des rares organes de PQR qui embauche encore, à part qu'on préfère donner un article à un journaliste titulaire plutôt qu'à un correspondant, ou que seuls les red chefs ont une voiture, sinon pas vraiment, La rédaction dans laquelle tu as effectué ton stage connaissait-elle des difficultés financières Si oui

, Utilisais-tu les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram) pendant ton stage ? Si oui, quel en était l'usage ?

. Non, pas chargé des réseaux sociaux, c'était le travail de la partie « web », située à Morlaix, qui s'accorde avec la rédactrice en chef. Ils traitent surtout les sujets « chauds », pendant mon stage, j'ai beaucoup vu sur les candidats à la présidentielle/membres du gouvernement (quand ils, passent, date et lieux de meeting

A. Bellanger, secrétaire général de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ)

, Quel est votre point de vue, en tant que journaliste et syndicaliste, sur les défis déontologiques des journalistes aujourd'hui ?

. «-c'est-une-vaste-question, La qualité de l'information c'est la première raison d'être du journaliste et du citoyen qui lui fait confiance. Le journaliste ne travaille pas pour lui, mais pour le citoyen. J'ai d'ailleurs participé à la réécriture de la Charte du SNJ dans sa version de 2011. En 1952, la FIJ publie son Code de

, Pensez-vous que l'arrivée d'internet et la situation économique des médias constituent des freins à la déontologie des journalistes ?

. Pour, entre la situation de 1918 et celle d'aujourd'hui il n'y a pas de changement

, Un papier reste un papier, un reportage reste un reportage. Ce qui change aujourd'hui, c'est le support. Demain, on aura un autre support qu, Le SNJ travaille toujours à défendre la qualité de l'information

. Certes, Sauf qu'à un moment donné, les journées de travaillent ne doivent pas excéder 8h par jour. Après, ce sont des choix que les patrons et les rédactions doivent faire

, La qualité de l'information sera toujours une plus-value apportée au lecteur, qui sait s'y retrouver

, Ceux qui s'en sortent, c'est ceux qui font du boulot de fond : Médiapart, Le Canard enchaîné? Comment on s'adapte ? Est-ce qu'on met tout gratuit ? Ce sont des questions que tous les journaux se posent. France Soir a essayé mais ils se

, il y a 10 ans, les journaux papier l'ont bien compris. » Comment le journaliste peut-il s'affirmer dans un monde où tout le monde peut se prétendre journaliste ?

. «-la-grande-différence-entre-le-journaliste and . Le-citoyen, est que le journaliste fait des choix liés à son éthique et à sa formation déontologique. Ce n'est pas parce qu'on est le premier sur l'information qu'on peut se prétendre journaliste. Il faut avoir des codes, avoir une formation, une carte d'identité professionnelle. » Que pensez-vous de la création

, Je suis complètement pour. Ce serait simplement des gens, là pour rappeler des règles

, En Belgique, le Conseil se charge d'instruire des dossiers, de rendre des avis? Et cela marche plutôt bien. Souvent, on se rend compte que le journaliste qui n'a pas bien fait son boulot a en fait une grosse pression derrière lui. Ils sont de moins en moins pour faire plus. Il faut à la fois rappeler à l'ordre le confrère qui a dépassé les bornes, mais surtout rappeler à l'ordre sa hiérarchie

C. , que ce dernier puisse faire instruire son dossier par une Commission paritaire et indépendante, c'est important

, Les gens ne font pas la différence entre notre travail de journaliste et notre personne

, Quand on couvre un évènement, on n'est pas forcément d'accord mais l'avis personnel ne compte pas

, Le Bondy blog est un exemple d'une ouverture de la profession à des profils plus éloignés du champ journalistique

. «-l', ouverture de la profession à des profils sociaux différents permet aussi de se prémunir contre toutes ces difficultés, un peu comme le Bondy Blog. C'est une manière de donner du souffle à ce métier qui étouffe dans un entre-soi qui ne produit pas que des bons résultats. La qualité première du journaliste c'est la curiosité, sortir du bureau, ne pas rester enfermés dans ses préjugés, Concernant les quartiers, peu de gens font l'effort de dépasser les fantasmes. » Quel usage faites-vous des réseaux sociaux

, Twitter peut être un outil très intéressant pour faire de la pédagogie sur différents sujets

, C'est pertinent pour les live-tweet, partager des anecdotes que l'on ne mettrait pas forcément dans un papier. C'est aussi une vraie veille d'actu, pour trouver des confrères et se tenir au courant de sujets qu'on ne traite pas. Depuis que je m'y suis inscrite en 2009, cela a beaucoup changé. Il y a aujourd'hui la recherche de la petite phrase