, Elle pense qu'il y a un changement qui s'opère chez les jeunes qui présentent des collections plus innovantes et qui se soutiennent entre eux, ils soutiennent des designers qui sont déjà connus au Pérou (01h02)

. Aussi, Annais dit avoir grandi dans le racisme mais la mode lui a permis d'évoluer comme personne, elle a pu se servir de son background

J. and E. Directement-sur-son-compte-instagram, Elle me reçoit dans son atelier, la stagiaire qui travaille pour elle, Valeria, sera présente et interviendra pendant l'entretien. Emilia voulait étudier l'art plastique mais comme la plupart de millenials elle avait également le rêve d'avoir sa propre marque

, Elle trouve qu'il y a beaucoup de respect entre tous les designers péruviens et que c'est assez enrichissant que, grâce aux réseaux sociaux, tout le monde puisse voir ce que les autres font (21m00). Emilia est frustrée qu'avec l'arrivée de Zara et H&M tout le monde veuille s'habiller pareil, même ceux qui ont de l'argent, il faudrait éduquer le marché même si cela se fait lentement. Ce qui est plus compliquée pour elle est de peser le pour ou le contre en tant que designer en ce qui concerne la partie commerciale. Concernant le LifWeek, elle s'ennuie maintenant, en tant qu'étudiante en mode la première fois elle était très heureuse mais elle s'est vite rendue compte que ce n'était pas ce qu'on croyait. Elle trouve qu'il y a quelques designers intéressants mais les participants s'habillent pour un cocktail et tout a l'air faux (33m00), Elle commencera à étudier le design de mode à l'UPC mais étant donné que c'était la première promotion, ils n'étaient pas assez bien organisés. Elle décide de partir pour aller à l'école Mod'Art, mais là aussi elle trouve qu'en étant une école française à Lima, l'école ne ressemblait pas à celle de Paris

. Équivalent-colombien-de-perú-moda,

, PromPerú est un organisme lié au Ministère du Tourisme qui se charge de la promouvoir le tourisme

J. and A. Directement-sur-son-compte-instagram, Lors d'une séance photo sur une plage à Lima, il s'est fait voler tout son matériel, il prend alors un peu de temps avant de pouvoir reprendre. À ce moment-là, il est contacté sur Instagram pour faire des retouches photos pour des magazines tels que Vogue ou Harper's Bazaar mais il n'est pas du tout bien payé pour cela. Il me montre avec son téléphone les photos qu'il a retouché et également les photos qu'il a pu faire, tout en me racontant le parcours des mannequins. Il prend l'exemple de Juanita Burga, qui était des Barrios Altos, quartier populaire de Lima et

, On continue notre discussion sur les photographes qu'il admire. Alonso considère qu'il y a beaucoup de talent au Pérou mais il n'y a pas d'industrie, c'est très amateur alors tout le monde veut partir. Un autre problème, selon lui, concerne les stéréotypes de beauté. On fait venir des mannequins d'ailleurs et on ne veut pas utiliser la beauté péruvienne ou avoir à s'identifier aux "mannequins péruviens" (44m00). Il me parle d'une marque, teens 68 , qui ne présente pas "la típica peruana" alors qu'ils vendent à un public de catégorie C ou D (53m00), Il me parle des mannequins russes qui se sont installées dans la région amazonienne et qui font carrière dans le mannequinat

J. and G. Directement-sur-son-compte-instagram, Concernant le LifWeek, il décide d'aller à un défilé et il y voit des copies de Prada, Gucci et Givenchy. Il reste bouche bée par les invités qui étaient très sélects mais ajoute que, même s'il n'a rien contre, il y avait des Drag Queens et des personnes qui ne savaient pas se comporter, ce qui donnait un aspect ringard à l'événement. Il pense qu'au Pérou personne fait la différence entre ringard et élégant. La seule chose qu'il sauve c'est la couture des robes qui était très bien faite (54m00). La designer Jessica Butrich attire son attention, pour ceux qui ne connaissent rien à la mode, elle peut être captivante (01h00). Gerardo fait des robes sur mesure, il me raconte quelques expériences avec les clientes, Gerardo a également participé à un concours de design de mode. Gerardo commence à étudier le design de Mode à l'école Chio Lecca. Lorsqu'un enseignant lui dit qu'il n'arrivera jamais à faire une robe, il décide de changer d'école et de poursuivre à Mod'art. Là, il apprend beaucoup, notamment du côté technique mais l'ambiance avec les autres élèves reste tendue

, Il a eu une autre expérience dans l'atelier d'une designer où on lui demandait des fiches techniques des robes de Haute Couture de marque européenne pour pouvoir les reproduire. Il a pu également voir les mauvaises conditions dans lesquelles étaient les femmes qui travaillaient pour la marque (01h28), plus gonflés que les autres (01h15). Il a fait également des robes pour une animatrice de télévision et pour un concours de Miss Pérou

, Quand elle finit l'école, elle décide de s'inscrire en design de mode à l'UPC. Elle commence rapidement à s'insérer dans le milieu, toujours en participant à l'organisation des événements. Actuellement, elle travaille pour le magazine K où elle est chargée de la production des séances photos, d'écrire des articles sur les nouvelles tendances et de l'organisation des événements sponsorisés (10m00). Le magazine K est un des plus importants magazines de mode au Pérou. À ses débuts, c'était plutôt un catalogue mais depuis quelques mois, savait depuis qu'elle était jeune qu'elle voulait travailler dans la mode

P. , Elle trouve que c'est chez les jeunes qu'il y a un sens d'équipe, ces jeunes qui se sont formés en même temps qu'elle ont cette vision de penser ensemble pour faire des changements (35m00). Paola considère qu'à Lima il y a beaucoup de limitations lorsqu'on propose quelque chose de beaucoup trop créatif (42m00)

J. Le-contact-de-clara-grâce-À-rosa, Elle ne se considère pas comme designer, elle n'a pas fait les études pour, elle pense que sa spécialité, c'est créer un concept aux marques. Elle crée des collections pour une marque mais lorsqu'on ouvre à l'importation des vêtements étrangers, les marques péruviennes se rendent compte qu'elles doivent changer leur concept ou même ajouter des étiquettes à leurs produits. Clara est également appelée pour travailler pour la marque de vêtements Elle (issue du magazine), elle leur donne un concept français. La marque commence à rencontrer du succès (09m00)

, Clara pense que l'un des problèmes au Pérou c'est que les conditions politiques et économiques ne te permettent pas de travailler sur le long terme, Pour les femmes latino-américaines qui ne sont pas très grandes mais qui ont des hanches, les vêtements doivent te faire paraître mince

, qui consiste à faire un défilé puis vendre à un groupe très exclusif. Pour elle, le LifWeek, ce sont 3 jours de propositions que personne n'achète. Par exemple, elle croise des gens qui portent ses vêtements mais personne ne porte ceux du LifWeek (20m00)

L. , qu'ils organisent des ateliers pour les artisans avec des designers du LifWeek qui n'ont rien à leur apprendre étant donné qu'ils ne vendent pas et qu'ils n