Freins et leviers à l’utilisation du Dossier Médical Partagé : enquête qualitative auprès de 16 médecins généralistes des Pyrénées-Atlantiques en 2018 - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2019

Obstacles and levers related to the use of the Electronic Medical Record: qualitative survey of 16 general practitioners from the Pyrénées Atlantiques in 2018

Freins et leviers à l’utilisation du Dossier Médical Partagé : enquête qualitative auprès de 16 médecins généralistes des Pyrénées-Atlantiques en 2018

Pierre-Olivier Renault

Résumé

Introduction: after 14 years of history, amendments and many critics, the Electronic Medical Record (EMR) is relaunched once again and must be generalized to the entire population by 2022. The results of the tests performed in 9 pilot french counties since 2016 seem encouraging, but in practice, the EMR remains largely underutilized. Why is the EMR hardly used by general practitioners? Methodology: a qualitative research through semi-structured interviews was conducted from December 2018 to February 2019. The analysis strategy is based on a phenomenological approach. Results: general practitioners lacked knowledge about the EMR, and feared it might be a time-consuming tool with technical malfunctions. Interoperability remained one of the main hindrances to the use of the EMR. Cybersecurity, safety, ethical and legal concerns did not seem to be prominent anymore. GPs were optimistic about the future of the EMD and its benefits, and hoped to see a tool that could suit their practices. Conclusion: the challenges that the EMR is currently facing can be superimposed to the ones it has confronted since its inception, but the increasing use of digitalized medicine should encourage its adoption. The EMR must develop gradually to be uptaken for general practice.
Introduction : après 14 ans d’histoire, de réformes et de nombreuses critiques le Dossier Médical Partagé (DMP) est à nouveau relancé et doit être généralisé à toute la population d’ici 2022. Les résultats des tests réalisés depuis 2016 dans 9 départements pilotes semblent encourageants mais sur le terrain le DMP est très peu utilisé. Pourquoi le DMP reste si peu adopté par les médecins généralistes ? Méthodes : une étude qualitative par entretien semi dirigé a été menée entre décembre 2018 et février 2019. L’analyse s’appuyait sur une approche phénoménologique. Résultats : les médecins manquaient de connaissance sur le DMP, ils craignaient de perdre du temps avec un outil complexe qui dysfonctionne. L’interopérabilité restait un des freins majeurs à l’utilisation du DMP. Les craintes sur la sécurité informatique, sécuritaires, éthiques et juridiques semblaient ne plus être au premier plan. Les médecins restaient optimistes sur l’avenir du DMP et ils souhaitaient voir un outil qui s’adapte à leurs pratiques. Conclusion : les difficultés que rencontre actuellement le DMP sont superposables à celles qu’il a rencontrées depuis sa création mais l’usage croissant du numérique en médecine devrait favoriser son adoption. Le DMP doit évoluer progressivement pour rentrer dans les usages.
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dumas-02494486 , version 1 (28-02-2020)

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  • HAL Id : dumas-02494486 , version 1

Citer

Pierre-Olivier Renault. Freins et leviers à l’utilisation du Dossier Médical Partagé : enquête qualitative auprès de 16 médecins généralistes des Pyrénées-Atlantiques en 2018. Médecine humaine et pathologie. 2019. ⟨dumas-02494486⟩
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