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, Australie en bas, d'Europe en haut. Un brassage planétaire complet, qui va aussi très bien, c'est vraiment particulier, avec le brassage planétaire humain : des gens venant de pays très différents : d'Inde, Claire : Des genres de strates ? Gilles : C'est très amusant parce qu'on est dans un mélange planétaire total, des plantes d

C. , Et ça c'était une commande ou un projet personnel ? Gilles : Oui c'était une commande de la FRAC à l'époque

. Bon, une exposition à une conférence et voilà une petite mais ça n'a pas, sur le parcours, il y a un jardin, qui s'appelait jardin « Petit Jean », qui avait été abandonné, qui était vraiment à la limite d'une flore complètement endémique et d'une série floristique plutôt d' Amérique du Sud bizarrement, des causes de l'Histoire. Et avec aussi une sorte d'hôtel qui était tout près, assez haut, très souvent dans les nuages

:. Claire, Et j'avais lu aussi que c'était un «corpus d'oeuvres, en prise avec le vivant, la mouvance, évanescence des paysages et des gens et les forces de la nature» et je voulais savoir si selon vous, ces territoires insulaires avaient une relation particulière au temps ? Et puis aussi, est-ce Annexes cette couleur là (montre la table en bois clair) et on dit « il va faire mauvais parce qu'il va pleuvoir

C. , Mauvais pour qui ? C'est toujours pareil ! Gilles : C'est ridicule ! C'est vraiment une lecture, je ne sais pas

, Claire : C'est vrai que même à Belle-île quand il y a des tempêtes, c'est magnifique ! La plupart des gens adorent les tempêtes en fait ! Et pourtant quand ils les annoncent, c'est une catastrophe, finalement

:. Gilles and . Bon,

C. , Oui ça dépend de l'importance. C'est vrai que c'est très relatif cette question du temps. Même si, ça parait assez logique, et puis il y a forcément une dépendance entre les activités enfin le tourisme

. Gilles, Mais là, la question que tu poses aussi, c'est sur le temps qu'il fait ou le temps qui passe ? Annexes marin, qui quelques fois est coupé. L'eau arrive du continent, non mais c'est dingue

, Et quelques fois, il y a des accidents, il n'y a plus d'eau sur l'île, ça c'est débile. Alors, qu'il pleut dans ce pays, on peut récupérer l'eau et il y a la possibilité de capturer l'eau avec des filets, des tissus, par l'humidité de l'air simplement, même quand il ne pleut pas donc il n'y a aucun problème pour ça. Et c'était dans cette partie-là que moi je pouvais imaginer qu

, Claire : C'est intéressant cette question d'eau, c'est une grande question sur les îles. A Belle-île, l'eau est récoltée sur places par les vallons. Elle est, l'eau de pluie

. Gilles-:-Ça-au-moins, Tant qu'il pleut ! Claire : C'est ça, quand il y a des périodes de sécheresses, ils sont obligés d'être approvisionnés par des bateaux. Gilles : Ça, il pourrait mettre en place les systèmes de capture d'humidité de l'air

, Après les périodes de sécheresse restent Annexes qui existent, c'est les voitures de la mairie, l'entretien des espaces verts, poubelles, c'est tout. Tout le reste, c'est que des vélos. Alors, on est surtout à pied en fait. Et ça, c'est vraiment très agréable, c'est juste quelque chose d'humain et qu'on accepte immédiatement quoi, Claire : C'est vrai que ce n'est pas mis en place, ils n'utilisent que l'eau de pluie

C. , Oui et puis c'est vrai que le rapport entre le déplacement et le ressenti qu'on a de l'espace et de tout un tas de choses, c'est vachement influencé par la notion de déplacement. On se déplace en voiture ou à pied

, Et là, on peut faire le tour de l'île, tranquillement, à pied, voilà on met 2h, 3h, c'est rien quoi. C'est vrai que c'est une échelle assez humaine quoi finalement. On avait d'ailleurs imaginé que ça pourrait s'appeler « Île Jardin », parce que c'est un grand jardin mais elle en a finalement une taille qui permettrait, Gilles : C'est pas du tout la même chose. Rien à voir. Rien