, morte » 203 , les résurgences composent toujours en partie le poème, sa dynamique, même si le poème ne s'y résume plus, p.14

. L'embrasure, , p.169

, Échancré, section « Tiré de soie, p.17

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. La-dérision and . La-honte-même-d'être-poète, Niant la fatalité de ce glissement résigné, le poète n'a d'autre prétention que de gravir, de gravir coûte que coûte, même si l'âpre sentier ne conduit nulle part, ou à quelque éperon de granit battu de vent et d'infini

N. Le-poète, puis de la perdre, avant d'être à son tour reconnu et rejeté par elle. La communication qui s'établit de l'un à l'autre, même si le second nommé s'ajoute à d'autres, n'est qu'un échange par défaut, par excès, un malentendu essentiel. Le poème ne poursuit d'autre fin que son partage incandescent, mais en l'absence du poète. Aussi ce qui engage celui-ci dans son devenir et son expérience, ce qui l'enchaîne, ce qu'il peut nommer

, Ou d'exécrables réponses à une mauvaise question. À une question incongrue, inadéquate à la nature et au sens de la poésie, Réponse de Jacques Dupin à la question « Absence de la poésie ? », dans Le Débat, vol.3, 1989.

, Et je m'étonne de votre étonnement, de votre enquête. Absente, la poésie l'a toujours été. L'absence est son lieu, son séjour, son lot. Platon l'a chassée de sa République

, Elle ne respire, elle ne se détend, que tendue par le désir de l'autre. L'autre étant l'inconnu, elle étant l'absence toujours? Elle respire, elle n'est pas moins absente. Elle est le passage et le tourment du souffle de la langue-mère? L'absolu du manque, en chacun, de la plénitude qui l'entame et du vide qui la fascine, et de la mort qui s'entremet -une autre respiration à l'intérieur de chacun. Dont le poète connaît le rythme et le sens, le nombre et le mot -sans avoir recours à l'affichage et aux contorsions, Elle est dehors. Insurgée, dérangeante toujours, plongée dans un sommeil actif, une inaction belliqueuse, qui mort, p.211

, Jacques Dupin souffre de deux maux concomitants : une mobilité de plus en plus réduite et une incapacité, En février 2010

C. Jacques, J'ai senti le désespoir lorsque tu me demandais mon avis sur la

, Note des éditeurs du recueil posthume : Jean Frémon, Nicolas Pesquès et Dominique Viart. lever l'obstacle. J'étais touché et désarmé. Ai-je vraiment su répondre ? Sans doute non. Pourrions-nous nous prêter au jeu ? Voici la règle que je te propose. Tu t'engages à écrire cinq lignes (moins ou plus) selon une périodicité stricte, tu peux m'envoyer ces lignes ou pas. Si je les reçois

, Au lieu d'aller trois fois par semaine chez le psy, tu écris sans souci d'écriture, sans intention, je pense même imaginer de ne jamais ouvrir tes enveloppes, bref je te propose de parier. Avec ce pari, tu n'as rien à perdre? Voilà la réponse que je te propose à ta question de mercredi

. La-poésie and . Rien, Une écriture mise à nu. Qui se désencombre des choses, des êtres, du décor, du temps, de la nuit? L'ayant acceptée. Ayant accepté qu'elle s'unisse à moi, qu'elle unisse son corps à mon corps, J'exclus

, Extraits d'un texte de Jean Frémon, « Brisées », paru dans L'injonction silencieuse, vol.6, 1995.

. Sainte-marie, Surtout une prison, un lieu de détention et de répression, l'enfermement, les barreaux, les grilles, les cours closes, et les cris, les hurlements de bêtes des fous et des folles, particulièrement sinistres par les soirs d'orage. [?] L'enfant circulait librement dans ce petit monde entre les médecins, les bonnes soeurs, les infirmiers et les détenus. Fréquemment, il était confié aux folles du quartier des femmes

, Une grande barbe noire et le crâne rasé. Il aidait aux tâches domestiques au domicile du Docteur Dupin, délicat et prévenant, on l'avait affecté à la garde et aux soins de l'enfant. C'était un fou pacifique, un bavard délirant, il se disait le Père du Père éternel, omniscient et tout-puissant bien que les entraves de cette société malfaisante l'empêchassent d'exercer ses pouvoirs et de communiquer son savoir

. L'écriture-se-développe-comme-un-espace-de-liberté-clandestine, Ou presque. Mais ce presque ne suffit pas, ne suffit qu'à rendre enragé un être exigeant. Un abîme nous sépare, un vide que nous sécrétons, une distance que tout effort pour la réduire et la lucidité rendent plus douloureuse. [?] L'épreuve affective s'identifie avec l'expérience de la perception qui objective le drame intérieur. [La démarche d'Alberto] devient la poursuite obstinée et furieuse d'une proie qui lui échappe ou d'une ombre qu'il rejette. Plus il s'approche de la vérité de l'objet, plus il approfondit le vide qui l'en sépare, plus il ressent et communique le sentiment aigu de sa différence et de sa séparation, dit-il) et sans doute en direction de l'image d'un père dont l'aura était grande, 1962.

». Tremblement and L. 'embrasure, , 1969.

, Et que commence le temps. Le cycle pervers. Et cette parousie de laves et de percussions. Hors le livre? La voie lactée se jette dans la chambre

, Contre le dehors aveuglant. La parole murée

. Avec-la-débroussailleuse, Et l'herminette sous la langue? J'attaque ton corps, et ma mémoire cerclée? Jusqu'à l'entre-deux des mères

, Jusqu'à l'éclat de la falaise de craie. Le poudrier. La poudrière? Entre deux mers. Tes yeux aveugles sont les miens. Ravaudant, acerbant la langue. Attisant, d'un bleu de proie, le souffle aride des grands fonds? La profonde légèreté de la mort des mères. Affûtée pour la sécheresse, le voyage, La condensation des figures et de la nuit

. .. Introduction,

, Première partie : « Ce fut l'enfer d'enfance »

I. and L. .. Mères, , p.17

. Ii, La gangue primitive : « la prison des fous, la passion des folles, p.23

. Iii and .. .. Contrer-le-mutisme-par-le-passage-À-l'écriture,

V. Chapurlat and . .. Le-dehors, , p.43

, Genèse collective d'une poétique de la violence, Édifier sur des ruines

I. , État des lieux

. Ii and . Poésie,

. Iii.-l'-«-arrière-histoire, Une colère irréparable : poétique de la contestation

V. V. , Conjurer le figement par une poétique du mouvement

. Vi and . Gravir, graver : le minéral, un socle poétique à féconder

, Troisième partie : Vers l'aveu poétique. Finalité ontologique de la violence, p.99

, Chapitre 1 : La violence, une obligation poétique

I. Une-«-encre-irréparable-»-:-le-poème and .. .. ,

, lieu de tensions : désir de réalité, refus de connaissance, II. Métaphore du poète-ver-à-soie : se dés-écrire

, Écrire met en péril un autre que soi » : dualité du rapport à l'altérité, vol.2

, Chapitre 3 : L'écriture de Dupin, un « coeur mis à nu »

. Ii and ». .. Pacifier-la-mer,

. .. Conclusion,

. .. Bibliographie,

. .. Annexes,

. .. Table,