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, Après, le dispositif, moi je ne l'ai pas connu directement. C'est indirectement, par une amie qui était soignée à l'hôpital de Grenoble pour un cancer du sein. Elle m'a parlé de ce dispositif, dont j'avais pas du tout entendu parler. C'est vrai que j'étais soigné en ambulatoire, les chimiothérapies se sont toujours fait en ambulatoire et là j'en ai pas entendu parler du tout. Et c'est à l'occasion d'un rendez-vous au centre Hermione au 4e étage de l'hôpital de Chambéry, que j'ai vu une petite affiche qui m'a interpellée et je suis venu ici. Donc c'est comme ça que j'ai connu. Avec aussi une certaine forme d'hésitation de ma part puisque je dois dire qu'on m'a dit que c'était à je ne sais plus quel étage de l'hôpital, et moi je me suis dit l'hôpital, je connais, je n'ai pas envie de faire du sport dans le cadre de l'hôpital. (rire), Bouger sur prescription m'a aidé à faire. Parce que pour moi, c'était un peu comme si : ou vous avez 20 sur 20 ou 0 quoi. Pour moi il n'y a pas de palier intermédiaire, pour moi, ça n'existait pas

, Et c'est des choses dont les gens ne se rendent pas compte. Et c'est vrai que quand on arrive là on s'aperçoit qu'on est pas les seuls en difficulté, même si les difficultés ne sont pas du tout les mêmes. Ils sont là parce qu'ils ont eu des cancers, des problèmes cardiaques, des gens qui ont du diabète, on est tous différents, mais on a tous quelque chose en commun, c'est qu'on n'arrive plus à faire des activités comme tout le monde. Et là, d'un seul coup, il y a une forme de solidarité qui se crée et on se sent beaucoup moins seul, Mais on a vu l'évolution? Enfin moi j'ai vu son évolution ! Qui fait qu'on cherchait à faire du plat. Les deux ou trois premières fois on allait à buisson rond, et puis on se dit, on va essayer d'aller dans la nature. Alors on avait trouvé une petite balade sympa qui faisait 25 m de dénivelé, c'était pas énorme, sauf que c'était tout au départ. Alors donc c'était compliqué !

, il y a une multiplicité de maladies. Il faudrait qu'il y ait des clignotants qui s'allument au bon moment pour souligner la possibilité d'autres choses que des médicaments ou que l'opération. Voilà parce que c'est essentiel pour la vie pour le bien-être pour le bonheur... les médicaments c'est pas terrible. Les perfusions c'est pas terrible non plus donc il faut trouver autre chose

L. , -Moi je voulais dire aussi qu'on ne se sent pas prisonnier du dispositif parce que [nom de l'éducateur en APA] son but c'est qu'on en sorte. Alors moi, pour l'instant je n'ai pas de club sportif adapté pour moi, donc c'est pour ça que ça fait plusieurs années que j'y suis. Parce que ça a été quelque chose d'extrêmement long et qui risque de durer encore longtemps. Mais par contre on ne se sent pas du tout, enfin je ne sais pas, pour ma part, on ne se sent pas du tout prisonnier du dispositif. C''est-à-dire que quelqu'un comme la dame qui m'avait accompagnée et qui disait "oui mais là j'en ai marre d'attendre etc, Enfin voilà comme je vous ai dit tout à l'heure, donc c'est pour ça que je suis là pour reprendre contact. Et puis je n'arrive pas à... je ne suis pas un loup solitaire

. -oui-voilà-!-on-a-le-droit-d'être-différent, -Des ateliers respiration. Pareil, moi j'avais aussi un problème, c'est que si je tombais je n'arrivais plus à me relever. Donc on m'a appris à me relever du sol (acquiescement général) avec mes pathologies. -C'est énorme. -C'est d'autant plus énorme que je suis retombée quelques temps après et que j'ai réussi à me relever ! Parce que la tendance c'est de vouloir se relever tout de suite et puis non, il nous a fait allonger au sol, il nous a dit "Tant que vous avez mal vous ne bougez pas, vous vous mettez dans une position confortable au sol et après on envisage avec ce qu'on a autour de soi de voir comment on peut se relever, Oui dans l'activité physique adaptée, ils travaillent aussi sur nos propres pathologies. C'est-à-dire que l'équilibre par exemple, bah moi j'ai beaucoup de problèmes d'équilibre, ils faisaient des séances. On peut demander des séances spécifiques. Et puis la diététicienne aussi, ce qui est bien, c'est que souvent elle nous accompagnait dans nos promenades donc on pouvait discuter de choses mais à bâtons rompus comme ça, ce n'était pas dans un cadre hospitalier

, Mais la dernière fois je voulais lui dire "dites-le aussi à vos patients que ça existe !" mais j'ai oublié. (Rires) Et du coup, oui et bien dans 6 mois il faudrait que j

, Ouais je peux plus faire de sport" et je lui ai demandé si elle s'était tournée vers la maison des réseaux de santé. Il y a beaucoup de gens, les médecins, je pense que les médecins généralistes sont à peu près au courant mais par contre les médecins spécialistes, mise à part les médecins spécifiques comme les endocrinologues où les gens comme ça qui sont très axés là-dessus parce qu'ils ont des gens qui ont des pathologies qui nécessitent d'avoir de l'activité physique, Mais les médecins ils connaissent hein, parce que quand on demande un certificat médical, ils connaissent le dispositif