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G. Pratiquer-des, Ouais pour les vaccins ou autre je ne sais pas. Pour l'instant on ne peut pas trop dire qu'il y ait une grande évolution

. .. Ouais and . Si, J'ai souvent essayé de coller avec la pratique du médecin que je remplaçais pour pas trop "dépayser" les parents et que ca ne les heurte pas après. Si ca reste bien sûr dans mes convictions bien sûr. Si je trouve que le médecin que je remplace fait un truc complètement bizarre je ne vais pas le suivre. Globalement, pour moi ils faisaient figure d'exemple lorsque ca semblait coller à l'idée que je me faisais de l'examen pédiatrique, etc, Mais du coup est-ce qu'il y avait comme un besoin inconscient lorsque l'on fait du remplacement de vouloir coller à la pratique du médecin que l'on remplace ? M : Ahh euh

J. , une médecin qui était assez attentive sur la façon d'aborder l'enfant, ne pas l'effrayer, si par exemple on prend la mesure de l'enfant, bien approcher la toise par le côté et ne pas lui faire peur avec ce truc. Il y avait, il y a pleins de petits gestes pas très faciles à retranscrire par téléphone, qui peuvent rendre l'examen plus facile. Après pour moi il a toujours été stéréotypé dans le même ordre, c'est-à-dire que je ne vais pas le vacciner d'abord et lui faire les courbes ensuites. C'est des choses qu

, Car finalement c'est vrai qu'au tout début de nos consult, on ne sait pas trop tout ça malgré tout. Et puis on apprend très vite, je ne sais pas si vous êtes d'accord (rires) ? Je ne sais pas dans quel semestre vous êtes mais on devrait presque se tutoyer. I : (rires) Oui oui je suis d'accord

, Quel peut être leur rôle dans le suivi ? Est-ce qu'ils ont un rôle important ? Comment jouer la carte des parents dans le cadre du suivi de l'enfant sain par exemple ? M : Il faut qu'ils soient inclus dedans

. C'est-À-dire and . Qu, Je ne veux pas tout leur donner. Bon il y a des choses qu'ils ne peuvent pas faire c'est vrai

. Il, Il faut qu'ils aient une idée du rythme, bon bien sûr on les guide sur les visites. J'aime bien que ce soit eux qui fassent la démarche de venir plutôt que de les convoquer. Le calendrier vaccinal on explique, on montre, mais qu'ils sachent à peu près à quel moment on fasse quel vaccin

, Ca c'est d'une manière générale, après dans la consult, qu'ils participent un peu à l'examen. Par exemple pour le mesure de l'enfant, eux ils ont leur rôle. C'est des petits trucs mais je veux les impliquer

, Je ne sais pas si je réponds bien à la question, mais il faut qu'ils soient impliqués. Car ils pourraient, enfin là c'est pas mon cas avec la patientèle que j'ai actuellement, mais des fois il y en a ils te posent le bébé sur la table, paf, et puis débrouilles toi

, Moi il y a rien de plus qui m'énerve quand ils le posent sur la table et me regardent. Bon là on fait quoi ? Il faut qu'ils comprennent un peu comment ca se passe et pourquoi on fait ça

, Là mon rôle est d'expliquer et eux après d'enregistrer et si éventuellement il y a des choses à signaler, qu'ils en soient acteurs

, Du coup c'est vrai que c'est pas du tout recommandé mais j'aurai tendance à faire une créat à chaque fois que j'en mets, même si ce n'est pas vraiment recommandé. Voilà ça m'a marqué

, J'ai pas d'autre d'exemple en pédiatrie qui me vient comme ca

, Euh, non. C'est stable. I : Y'a rien du tout qui a changé ?, Entretien M9 : I : Sur les dernières années, est-ce que vous avez remarqué une évolution de vos pratiques pédiatriques, ou pas ? M : Sur les dernières années

, changé d'endroit, euh, de lieu d'installation. Avant je travaillais à l'Arlequin à Grenoble, et j'ai emménagé ici il y a 1 mois et demi

. I-:-d'accord, Alors selon vous quels sont les facteurs qui peuvent permettre un changement des pratiques ? M : Sur la pédiatrie ? I : Ouais

, Alors après en médecine générale, ça s'est bien développé. Après, euh, c'est vrai que ce sont des consultations qui sont chronophages. Donc c'est bien qu'elles soient valorisées, euh, par les actes. Euh, et ça c'est pareil : la sécurité sociale l'a fait récemment, M : Ben je pense que tout d'abord, les, euh, les médecins généralistes soient formés

E. Euh, Qu'est-ce qu'on pourrait faire pour valoriser euh

J. Parce, Donc, euh, je trouve que c'est vraiment notre rôle, en fait, hein. Donc, euuh. Euuh. Non, je dirai vraiment la connaissance. Le fait d'avoir les connaissances. Moi, je le vois quand je reçois des internes. C'est ça qui les bloque, dans ce suivi-là. Mais quand on comble, ce manque de connaissances, et qu'il y a du plaisir de consulter derrière avec le savoir-faire et savoir-être, finalement ils ont envie d'en faire plus tard, quoi. Euh, après ce qui peut aussi aider, je pense c'est le travail de réseau. Parce qu'on suit pas que des enfants qui ont un développement normal. On suit de plus en plus d'enfants qui ont des développements pathologiques. Des troubles du spectre autistique, euh, des troubles des apprentissages. Et, et il y a la formation qui est importantes là dessus, mais quand on l'a pas, de travailler avec des spécialistes et des paramédicaux, pour avoir vraiment une prise en charge globale des enfants

, Ah il y a ca qui pourrait changer ma pratique dans la pédiatrie" ? M : Il me semble que si je suivais une formation sur l'enfant directement. I : Plutôt les formations alors, Est-ce que finalement après notre conversation, vous vous dites

, Oui je pense que ça, ca serait sans doute quelque chose qui me ferait changer. Entretiens M11 : I : Est-ce que depuis le 1er janvier 2017 tu as vu changer tes pratiques avec les enfants ? M : euh, oui ! Oui, parce que j'ai fait une formation. Une formation de pédiatrie, suivi des enfants de 0 à 2 ans. Donc j'ai changé des choses dans mes pratiques

, Surtout pour les examens spécifiques. J'ai acheté cette petite mallette, là. Qui s'appelle sensory baby test. Donc je m'en sers

B. Euh and . Voilà, Pour le développement psychomoteur, il y a des petits jouets. Voilà, après qu'est-ce que j'ai changé dans ma pratique ? Bon c'est déjà pas mal (rires). Parce que la vaccination

, J'avais déjà fait la vaccination, une formation sur la vaccination. Ça, pas de soucis

. I-:-okay,

, Un peu mieux fait, un peu moins bâclé. Parce que des fois ça peut-être

, I : Alors selon toi, quels sont les facteurs qui permettent un changement des pratiques ? Notamment avec les enfants ?

M. Ben, Et que peser, mesurer... à la limite... bon faut le faire. Parce que ça permet de dépister l'obésité de l'enfant et adolescent. Et les parents aiment bien. Mais c'est pas le plus important. Pour moi, le plus important, c'est le développement psychomoteur et que des fois vite fait, on peut pas se rendre compte. Donc, ouais. Ça m'a permis de dépister des trucs d'ailleurs. Voilà. I : D'accord

, I : Alors, il existe la ROSP du médecin traitant de l'enfant, Est-ce que tu en penses que ça joue sur les pratiques pédiatriques ? M : (Silence)

, Euh, ça coince encore. Sinon, euh, je pense qu'il faudrait mieux dépister les troubles du rachis... et ce que je fais aussi, c'est insister sur l'information sur les IST quand ils sont en âge, Je suis allée à une formation sur les risques domestiques des enfants de 0 à 4 ans

J. , impression de m'investir déjà pas mal

, C'est des choses que je pense je fais déjà pas mal

, Entretien M12 : I : Est-ce que sur les dernières années tu as trouvé une évolution dans tes pratiques pédiatriques et quelles sont ces évolutions

, M : Sur les dernières années, alors, j'ai fait des formations de pédiatrie. Et je pense que ça a fait changer mes pratiques. Après, je ne me souviens plus exactement si c'est en, 2017.

J. , Comment dire ? Peut-être ça m'a permis d'être un peu plus rigoureux dans l'examen systématique. Après euh

, M : Après j'ai fait des formations de, euh, d'infectieux, pour me remettre à niveau pour les antibiothérapies. Pour se remettre au goût du jour

, Donc plutôt insister sur l'examen systématique de l'enfant et les traitements antibiotiques? M : Oui

, I : Alors, selon toi quels sont les facteurs qui ont permis ou qui peuvent permettre un changement des pratiques? M : (Silence) I : Qu'est-ce qui fait changer?

M. Qu, Après le contact avec les autres collègues, et vous, les internes en règle générale. Parce que, euh... il y a des choses qui se font plus maintenant, ou qui ne se font plus

, Tu as parlé de formations. Tu fais quoi comme formations ? M : Je fait les formations de FMC

, I : Il existe la ROSP du médecin traitant de l'enfant. Qu'est-ce que tu penses de son rôle dans la modification des pratiques ?

, Alors les troubles du langage ça échappe beaucoup aux médecins généralistes parce que ça passe par les instituteurs en général, qui demandent des bilans orthophoniques. Et euh... l'obésité, moi je pèse presque tout le temps les gens. Ouis ça n'a pas, Silence) Alors, c'est un peu récent la ROSP enfant je trouve pour, euh, que ça ait modifié vraiment les pratiques

, C'est quoi déjà l'autre item de dépistage. Trouble

, I : Dépistage des troubles sensoriels ?

. M-:-oui and . Ça, Et bien depuis que j'ai la valise, je le fais systématiquement. Avant je le faisais aussi mais de façon moins, Euh les visions alternées, les choses comme ça

, C'était clairement moins précis. C'est plus intéressant de faire comme ça

, M : Alors, les vaccins, c'est obligatoire, donc forcément ça a changé un petit peu ce que je faisais. Je ne faisais pas forcément comme ça, et puis... les gens qui étaient contre les vaccins, j'essayais d'obtenir le minimum indispensable : DTCoc polio. Mais euh, ça a fait changer forcément

, Ca veut dire quoi?, as des enfants asthmatiques et comment tu les fais suivre ? M : Quasiment pas. On n'en a pas beaucoup des vrais asthmatiques dans la région. I : Et les vrais asthmatiques, tu les suis comment ? M : Euh

, On les fait un peu souffler. On essaye de les persuader de prendre le traitement de fond, I : C'est toi qui les suis ou tu les envoies chez le pneumologue ? Tu leur fais faire des EFR ? M : On les envoie chez le pneumologue de temps en temps. Et puis après, oui je les suis

, Je leur parle du brossage. Et puis après si je vois que ça ne va pas j'oriente, Est-ce qu'au niveau des dents tu fais quelque chose en particulier ou pas ? M : Alors, je les regarde déjà (rires)

R. I-:-donc-la, est pas ça qui a changé quelques chose pour toi ? M : La ROSP enfant, déjà ça ne fait que la 2 ou 3e année que l'on a des critères sur les enfants. Et euh... après moi, ils suivent ce qu'ils ont envie de suivre comme direction. Non, j'ai pas l'impression que ça ait fait changer grand chose

, Ca ne veut pas dire qu'il n'y en a pas, mais des surpoids et des obèses, c'est quand même pas la majorité. Euh... et puis après c'est des trucs, quand tu vois quelque chose, il ne faut pas passer à côté. C'est des trucs, ça arrive une fois de temps en temps quoi. Moi, j'ai eu un cancer de l'enfant en 30 ans, il n'y a pas longtemps. Enfin voilà, il ne faut pas passer à côté, mais c'est tellement rare par rapport à ce que l'on voit habituellement, la modification des pratiques ou dans les pratiques pédiatriques de manière générale ? M : (Silence) Un autre sujet

, Ou très rarement. C'est devenu hyper exceptionnel. Des vraies otites. Il n'y a plus de 20 ans, avant 2000, euh, t'en voyais toutes les semaines. Toutes les semaines on envoyait des paracentèses chez l'ORL. Ca je pense que c'est le vaccin. Très sincèrement je pense que c'est le vaccin. Mais c'est incroyable, hein. La modification

. Ca, ça s'est vraiment modifié. C'est incroyable le changement qu'il y a eu