IIU versus FIV : le choix de la dose ? - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2020

IIU versus FIV : le choix de la dose ?

Résumé

Introduction: In France, 10% of the couples are infertile and they can benefit from the medically assisted reproduction in order to procreate. According to the biomedicine agency, in 2016, such medical assistance provided positive results for 22% of the IVF-ICSI, 20% of the conventional IVF, 14% of the fresh embryo transfers and 10% of the IUI. Multiple attempts that can be necessary for the obtention of a viable embryo are a source of stress and often generate feelings of failure for couples. This is why the medical team has the desire to decrease the number of attempts. The main purpose of our study is to compare the initial prescribed dose of gonadotrophins for a first attempt at IVF (TA IVF), for an identical estimated ovarian reserve, between naive patients an those who previously had three IUI. Materials and methods: we conducted a quantitative, retrospective, non-interventional, mono-centric cohort study with two parallel groups. Patients were followed from October 2017 to October 2018 with AMP 13005 IMR-Alphabio-Bouchard. We studied all the maternal initial characteristics, the stimulation protocol, the punctured oocytes, embryos obtained and rates of alive pregnancies and births. Our aim is to determine whether making an IUI prior to an IVF has an influence on the conduct and outcome of the IVF. Results: we studied 2 homogeneous groups of 96 patients. The results showed that there is no significant difference in the type of protocol used (p=0.029) between the group that primarily received IUI versus the group that directly received IVF. Initial and total gonadotrophin doses used for ovarian stimulation are not significantly different between both groups. The rates of alive births and pregnancies are significantly higher for the group that previously had IUI (p= 0.095 and p=0.073). Conclusion: making an IUI prior to an IVF has an impact on the conduct of the IVF. This influence does not appear to come from the doses of gonadotrophins used in ovarian pacing. Other parameters that we could not study here, should be explored to explain this difference.
Introduction : en France, 10% des couples sont infertiles et un certain nombre d’entre eux a recours à l’Aide Médicale à la Procréation (AMP) dans le but d’avoir des enfants. D’après l’agence de biomédecine en 2016, il est estimé que l’AMP permet d’obtenir des résultats positifs dans 22% des Fécondations In vitro avec micro-injection (FIV-ICSI), 20% des Fécondations In vitro (FIV) classiques, 14% des Transfert d’Embryon Congelé (TEC) et 10% des Insémination Intra-Utérine (IIU). Les nombreuses tentatives parfois nécessaires pour obtenir des grossesses vivantes sont une source de stress et peuvent conférer un sentiment d’échec pour les couples. Il est donc important pour l’équipe médicale de diminuer le nombre de tentatives nécessaires. L’objectif principal de notre étude est de comparer, pour une réserve ovarienne estimée identique, la dose initiale prescrite de gonadotrophines pour une première tentative de FIV (FIV T1) entre les patientes n’ayant jamais reçu d’IIU et celles pour qui trois IIU ont abouti à des échecs. Matériel et méthodes : nous avons conduit une étude quantitative, rétrospective, non interventionnelle, mono-centrique de cohortes avec 2 groupes en parallèles. Cette étude a été réalisée d’octobre 2017 à octobre 2018 auprès du Centre AMP 13005 IMR – Alphabio – Bouchard. Nous avons étudié des caractéristiques liées à la santé de la patiente, le protocole de stimulation, les ovocytes ponctionnés, les embryons obtenus et les taux de grossesses et de naissances vivantes. Le but étant de déterminer si le fait de faire une IIU préalablement à une FIV a une influence sur le déroulement et l’issue de la FIV. Résultats : nous avons étudié 2 groupes homogènes de 96 patientes. Les résultats ont montré qu’il n’y a pas de différence significative entre les groupes IIU puis FIV et FIV immédiate sur le type de protocole utilisé (p= 0,029). En ce qui concerne les doses de gonadotrophines (initiales et totales) utilisés pour la stimulation ovarienne, on ne remarque pas de différence significative entre les deux groupes. Les taux de grossesses et de naissances vivantes sont significativement plus élevés pour le groupe IIU puis FIV (p= 0,095 et p= 0,073). Conclusion : le fait de faire une IIU au préalable à une FIV a une influence sur le déroulement de la FIV. Cette influence ne semble pas venir des doses de gonadotrophines utilisées lors des stimulations ovariennes. Cependant elle semble venir d’autres paramètres que nous n’avons pas étudiés au cours de ce mémoire.
Fichier principal
Vignette du fichier
CORNILLE_IIU_versus_FIV.pdf (2.26 Mo) Télécharger le fichier
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Loading...

Dates et versions

dumas-02988207 , version 1 (04-11-2020)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-02988207 , version 1

Citer

Marine Cornille. IIU versus FIV : le choix de la dose ?. Gynécologie et obstétrique. 2020. ⟨dumas-02988207⟩
50 Consultations
239 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More