Sentiment de cohérence et dysménorrhées primaires chez les lycéennes du Finistère : étude observationnelle transversale multicentrique menée auprès de 247 lycéennes du 1er septembre 2019 au 14 janvier 2020
Résumé
Objectifs : étudier l’association entre dysménorrhées primaires et score de sentiment de cohérence, évaluer le score de SOC, évaluer la sévérité et mettre en évidence les troubles associés aux dysménorrhées primaires.
Matériels et méthodes : étude observationnelle transversale non interventionnelle multicentrique menée auprès de 247 lycéennes finistériennes entre 14 et 19 ans du 1er septembre 2019 jusqu’au 14 janvier 2020. Les données ont été recueillies par questionnaires. Le groupe « pas de dysménorrhées » était attribué lorsque le sujet ne présentait pas de douleur ou si la cotation était inférieure ou égale à 3/10, sinon, il été considéré comme souffrant de « dysménorrhées primaires ». Le groupe « dysménorrhées secondaires » regroupait les patientes ayant une cotation de la douleur supérieure ou égale à 7/10 persistant malgré l’utilisation d’antalgiques. Les sujets suspectés de dysménorrhées secondaires ont été exclus de l’analyse. Le SOC était quantifié par le questionnaire SOC-13.
Résultats : Avoir un fort SOC n’est pas protecteur face aux dysménorrhées primaires mais diminuerait l’expérience douloureuse de ces périodes (p=0,03). Le SOC moyen des adolescentes finistériennes est plus bas que celui de la population générale. La prévalence des dysménorrhées primaires est de 59,5% avec une cotation moyenne de la douleur égale à 5,3/10. Les troubles associés aux dysménorrhées primaires qui ont été retrouvés sont identiques à ceux retrouvés dans les précédentes études.
Conclusion : Les dysménorrhées primaires sont multifactorielles. Des interventions améliorant le SOC permettraient d’offrir une meilleure qualité de vie aux adolescentes.
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