<i>Black Panther</i> (2018) : les griffes d’un succès - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2019

Black Panther (2018) : les griffes d’un succès

Résumé

The rapid rate of production of super-hero movies and their repeated commercial success brings us to reconsider their place in our cultural hierarchy. While the history of film has been plagued with a negative representation of black characters on screen, a movie like Black Panther (Ryan Coogler, 2018) presents a confluence of elements unusual enough to catch our attention. It seems that the reasons of its success are to be found as much in the dignified representation of black characters that the film offers as in its innovative narrative construction as in the genre of super-hero movies itself and the visual symbolism it can convey. Then, as our disbelief is suspended and the connection with the movie continues to last outside the theatre, a new semiosis that enriches popular culture takes place because imagination is a vital human need. Supported by an afro-centric plot, Black Panther slashes century-long stereotypes and narrative archetypes with its claws by bringing to the screen the beauty of black bodies in action and of Afrofuturistic places. It sinks its claws into the mythology of super-hero movies by proposing a multidimensional antagonist, a strong female ensemble that drives the story forward and a strong social commentary rooted in narrative stakes that asks us to question how to carry ourselves in the world today. Finally, Black Panther leaves its claw marks on cinema by enriching the Marvel cinematic universe with the commercial, aesthetic and cultural contribution of a movie that allows for the construction of positive black identity.
Le rythme accéléré de production des films de super-héros ainsi que leur succès commercial répété nous invite à reconsidérer leur place dans la hiérarchie culturelle. Tandis qu’une représentation foncièrement négative des Noirs a nourri l’évolution du cinéma, un film tel que Black Panther (Ryan Coogler, 2018) présente une confluence d’éléments suffisamment inhabituels pour qu’on s’y attarde. Il semble ainsi que les raisons de son succès ont autant à trouver dans la représentation digne que le film propose des personnages noirs, que dans sa construction narrative innovante et que dans le genre même des films de super-héros et le symbolisme imagé qu’il permet d’exprimer. Ensuite, à travers un pacte de croyance et la création d’un attachement avec le spectateur qui perdure en dehors de la salle, une nouvelle sémiose se met en place pour enrichir la culture populaire d’autant que l’imagination est un besoin vital. Partant d’une intrigue afro-centrée, Black Panther porte des coups de griffes à des stéréotypes et des archétypes narratifs négatifs centenaires en portant à l’écran la beauté de corps noirs actifs et de lieux afrofuturistes. Il insère ses griffes dans la mythologie des films de super-héros en proposant des enjeux narratifs soutenus par un antagoniste multidimensionnel, une multitude de femmes fortes qui font avancer l’intrigue et un commentaire social acerbe qui nous posent la question de savoir qui nous souhaitons être dans le monde. Il appose sa griffe sur le cinéma en enrichissant l’univers cinématographique Marvel de la contribution commerciale, esthétique et culturelle d’un film qui permet une construction identitaire noire positive.
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Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

dumas-03280659 , version 1 (07-07-2021)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-03280659 , version 1

Citer

Kokoévi Sossouvi. Black Panther (2018) : les griffes d’un succès. Art et histoire de l'art. 2019. ⟨dumas-03280659⟩
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