Avoir un corps, être un corps : la corporéité à l’épreuve de la schizophrénie - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2021

To have a body, to be a body: corporeality tested by schizophrenia

Avoir un corps, être un corps : la corporéité à l’épreuve de la schizophrénie

Résumé

Schizophrenia is a chronic, severe and disabling mental illness that affects 600,000 people in France. It is a complex pathology with numerous repercussions on personal, social, professional and family levels. The physicality and the image of the body are affected, wiich is then expressed through archaic anxieties, a specific bodily experience and sometimes failing body envelopes. We also notice the presence of iatrogenic or disease-specific psychomotor disorders. Psychomotricity allows the patient suffering from schizophrenia to live non delirious bodily experiences in a containing and reassuring framework. Thanks to his corporal involvement in the therapy, the psychomotrician occupies a full place in these patients’ care. The mediation around the medium of clay that I proposed allows to refocus on materiality and embodiment. The patients model the clay using their body, which comes to life and becomes unified. The patient experiences this and it leaves a mark.
La schizophrénie est une maladie mentale chronique, sévère et invalidante qui touche 600 000 personnes en France. Il s’agit d’une pathologie complexe avec de nombreuses répercussions tant au niveau personnel que social, professionnel ou familial. La corporéité et l’image du corps sont affectées et cela se manifeste autour d’angoisses archaïques, d’un vécu corporel particulier et des enveloppes corporelles parfois défaillantes. On remarque aussi la présence de troubles psychomoteurs iatrogènes ou propres à la maladie. La psychomotricité permet au patient atteint de schizophrénie de vivre des expériences corporelles non délirantes dans un cadre contenant et sécurisant. Grâce à son engagement corporel dans la thérapie, le psychomotricien occupe une place à part entière dans la prise en charge de ces patients. La médiation autour du médium argile que j’ai proposée permet de se recentrer autour de la matière, dans le concret de l’existence. Les patients modèlent, et grâce au corps, l’argile prend vie et s’unifie. Le patient en fait l’expérience et cela fait trace.
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Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

dumas-03322995 , version 1 (20-08-2021)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-03322995 , version 1

Citer

Camille Perez-Ferrer. Avoir un corps, être un corps : la corporéité à l’épreuve de la schizophrénie. Sciences de l'Homme et Société. 2021. ⟨dumas-03322995⟩
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