Abstract : Introduction: Smoking has important health consequences. Struggle against tobacco is therefore a major public health issue which decision-makers have tackled by implementing several preventive measures. In 2014, the Haute Autorité de Santé (HAS) issued recommendations on smoking cessation intended in particular for general practitioners (GP) who have a key role to play. Main objective is to establish an knowledge and clinical practices inventory concerning smoking cessation by GP in Calvados (14), Manche (50) and Orne (61). Material and methods: Quantitative descriptive study conducted from a questionnaire by post. Results: Participation rate of 22.1%, i.e. 155 questionnaires analyzed. Average rate of correct answers 70.1%, participating in training and installation time are two influencing factors. Screening for tagabic intoxication and "minimal advice" application are well established in GP practice, as are rules for prescribing nicotine replacement therapy. The vast majority of GMs respect the current position of the HAS, which is not to advise electronic cigarettes. Conclusion: GPs are attached to their preventive role, and in particular in the field of smoking. Their knowledge of HAS recommendations are satisfactory and their clinical practice are in line with them. However, it is necessary to update them in the face of current challenges (varenicline prescription, vaping use) and to strengthen doctors training.
Résumé : Introduction : le tabagisme a des conséquences sanitaires considérables. La lutte contre le tabac est par conséquent un enjeu de santé publique majeur auquel les décideurs se sont attaqués en mettant en place plusieurs mesures de prévention. La Haute Autorité de Santé (HAS) a émis en 2014 des recommandations concernant le sevrage tabagique destinées en particulier aux médecins généralistes (MG) qui ont un rôle primordial à jouer. L'objectif principal est d'établir un état des lieux des connaissances et des pratiques cliniques concernant le sevrage tabagique par les MG du Calvados (14), de la Manche (50) et de l'Orne (61). Matériel et méthodes : étude descriptive quantitative menée à partir d'un questionnaire par voie postale. Résultats : taux de participation de 22.1% soit 155 questionnaires analysés. Moyenne des taux de réponses correctes 70.1%, participer à des formations et la durée d'installation sont deux facteurs influents. Le dépistage de l'intoxication tabagique et l'application du "conseil minimal" sont bien ancrés dans la pratique des MG, ainsi que les règles de prescription des traitements de substituts nicotiniques. La grande majorité des MG respecte la position actuelle de la HAS qui est de ne pas conseiller la cigarette électronique. Conclusion : les MG sont attachés à leur rôle de prévention, et en particulier dans le domaine du tabagisme. Leurs connaissances des recommandations de la HAS sont satisfaisantes et leur pratique clinique est en adéquation avec celles-ci. Néanmoins il est nécessaire de les mettre à jour face aux enjeux actuels (prescription de la varénicline, utilisation de la vapoteuse) et de renforcer la formation des médecins.