Attitude des chirurgien-dentistes dans le traitement des édentements totaux : enquête sur les pratiques des praticiens d'Île-de-France - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2019

Attitude of dentists in the treatment of total edentulism : survey of pratictioners of Île-de-France’s pratices

Attitude des chirurgien-dentistes dans le traitement des édentements totaux : enquête sur les pratiques des praticiens d'Île-de-France

Résumé

Les doléances évoquées par les patients totalement édentés porteurs de prothèses amovibles complètes (PAC) maxillo-mandibulaires compliquent les rapports de confiance entre patient et praticien, indispensables à l’intégration fonctionnelle et psychologique de nos traitements. Afin de limiter les situations conflictuelles, des recommandations de bonnes pratiques ont été énoncées par les autorités de santé. La loi du 4 mars 2002 rappelle également le droit des malades et les obligations des professionnels de santé notamment en termes d’informations, de moyens et de résultats. Le consensus décidé en mai 2002, à l’université McGill de Montréal préconise l’adjonction de deux implants symphysaires connectés à une base prothétique complète comme minimum thérapeutique à l’arcade mandibulaire. Un exercice professionnel conforme aux données actuelles de la science se doit de profiter pleinement des possibilités thérapeutiques proposées par l’implantologie. On peut dès lors s’interroger sur les pratiques des chirurgiens-dentistes, sur le fait de proposer le replacement des dents par une PAC quand la prothèse implanto-retenue est considérée comme le standard minimum au niveau international. L’objectif de cette thèse était donc d’évaluer l'attitude thérapeutique des praticiens dans la prise en charge d'un patient totalement édenté. Nous avons réalisé une étude transversale en interrogeant un groupe de praticiens installés en Ile de France sur ses pratiques professionnelles. Il en ressort que si la majorité des praticiens a recours aux implants en première intention à l’arcade mandibulaire, près d’un tiers des praticiens propose une PAC. Cette attitude concerne essentiellement des praticiens de plus de 60 ans et sans diplôme relatif à l’implantologie.
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  • HAL Id : dumas-03338258 , version 1

Citer

Raphael Assous. Attitude des chirurgien-dentistes dans le traitement des édentements totaux : enquête sur les pratiques des praticiens d'Île-de-France. Sciences du Vivant [q-bio]. 2019. ⟨dumas-03338258⟩
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