Abstract : Introduction: Cerebral palsy causes motor deficits and other various disorders. In addition to psychological difficulties such as loss of self-esteem, depression, anxiety. This pathology leads to a major handicap and can alter the quality of life of children. Adapted physical activity appears to be a significant rehabilitation tool by acting both on the physical field and on the psycho-social dimension. In this way, the latter would allow an increased functional independence and social participation contributing to an improvement of the quality of life.
Objective: To determine if adapted physical activity impacts positively on the quality of life of children with cerebral palsy.
Research Methods: Many databases were investigated to obtain the necessary literature for the review. In order to be include in it, studies must conform to different eligibility criteria. The studied population must be children aged between 4 to 18 years with diagnosed cerebral palsy. The studies had to investigate of any physical activity, whether or not conventional physiotherapy are maintained. The intervention must be between 6 and 16 weeks; the physical activity must be around 1 and 5 hours per week. Quality of life is the primary endpoint. This work resulted in a total of 5 articles involving 199 patients.
Results and analyses: The results of this study were analyzed qualitatively. Aquatic physical activity, cycling and hip-hop showed a statistically significant improvement in some dimensions of quality of life, including pain, fatigue, school and daily life activities, emotional well-being, physical and sports function, and global function and symptoms.
Discussion: However, further studies should be conducted with a higher quality of evidence than the studies included in this review to obtain more results. On the other hand, they should be conducted on other physical activities to extend this practice in a safe and effective way, thus it can be performed more frequently, to become an ally for the well-being of children with CP.
Résumé : Introduction : la paralysie cérébrale engendre un déficit moteur ainsi que d’autres troubles divers. S’ajoutent à cela des difficultés psychologiques comme la perte de l’estime de soi, dépression, anxiété. Tout ceci entraîne un handicap majeur et peut ainsi altérer la qualité de vie des enfants. L’activité physique adaptée apparaît comme un outil de rééducation notable en agissant à la fois sur le champ physique mais aussi sur la dimension psycho-sociale. Ainsi, cette dernière permettrait une indépendance fonctionnelle et une participation sociale augmentées contribuant à une amélioration de la qualité de vie.
Objectif : déterminer si l’activité physique adaptée améliore la qualité de vie des enfants atteints de paralysie cérébrale.
Méthodes de recherche : plusieurs bases de données ont été investiguées pour obtenir la littérature nécessaire à la rédaction de la revue. Afin d’être incluses dans celle-ci, les études doivent respecter un certain nombre de critères d’éligibilité. La population étudiée doit être des enfants âgés de 4 à 18 ans ayant une paralysie cérébrale diagnostiquée. Les études doivent étudier la pratique d’une activité physique quelle qu’elle soit, que la rééducation conventionnelle soit conservée ou non. La durée de l’intervention doit être comprise entre 6 et 16 semaines ; celle de l’activité physique comprise entre 1h et 5h par semaine. La qualité de vie doit être le critère de jugement principal. Ce travail a abouti à un total de 5 articles impliquant 199 patients.
Résultats et analyses : l’analyse des résultats de cette étude s’est faite de façon qualitative. L’activité physique aquatique, le vélo ou encore le hip-hop ont montré une amélioration statistiquement significative de certaines dimensions de la qualité de vie notamment la douleur, la fatigue, les activités scolaires et de la vie quotidienne, le bien-être émotionnel, la fonction physique et sportive ou encore la fonction globale et les symptômes.
Discussion : cependant, d'autres études devraient être menées d’une part avec une qualité de preuves supérieures à celle des études incluses dans cette revue afin obtenir davantage de résultats. D’autres part, elles devraient être menées sur d’autres activités physiques pour étendre cette pratique de manière sûre et efficace, afin qu'elle puisse être réalisée plus fréquemment, pour devenir un allié du bien-être des enfants atteints de PC.