Etude qualitative sur le point de vue des femmes éligibles au dépistage du cancer du col de l’utérus mais non à jour du frottis face à un nouveau test de dépistage, l’auto-prélèvement vaginal HPV - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2020

Women’s perspectives eligible for cervical cancer screening but not up to date of the smear test faced with a new screening test, vaginal self-sampling HPV. Quality study

Etude qualitative sur le point de vue des femmes éligibles au dépistage du cancer du col de l’utérus mais non à jour du frottis face à un nouveau test de dépistage, l’auto-prélèvement vaginal HPV

Résumé

Introduction - The new French recommendations propose the introduction of the HPV test as part of organized screening. This has the advantage of being able to be carried out using a vaginal self-sampling, efficient to increase the participation of non-participating women. The main objective of the study was to collect the views and feelings of women regarding HPV vaginal self-sampling.
Methodology - Eleven women who had not had a smear for at least three and a half years, and aged between 30 and 65, have been interviewed by semi-structured individual interview using an interview guide. The women were able to appropriate the test as well as the leaflet, created for the study.
Results - For some women, the HPV vaginal self-sampling seemed easy to use, small, ergonomic, practical, more intimate. The test appeared to be a medical device and allowed control of the gesture. Other women were confused about the manipulation, the risk of contamination or falsifying the results. Some women were afraid of being faced with a positive result. Women of lower socio-economic status seemed more perplexed, less confident, but the test seemed feasible. The women wanted an organized course of care combined with clear, precise and varied information. Several screening strategies have been proposed, such as sending a self-sampling kit by mail or involving doctors.
Conclusion - The HPV vaginal self-sampling seemed to be a promising alternative for non-participating women. Information actions, the establishment of an organized care path combining strategies and upgrading the place of the general practitioner could be avenues to evaluate for a good integration of the HPV vaginal self-sampling.
Introduction : les nouvelles recommandations françaises proposent l’introduction du test HPV dans le cadre d’un dépistage organisé. Celui-ci a pour avantage de pouvoir être réalisé à partir d’un auto-prélèvement vaginal (APV), efficace pour augmenter la participation des femmes non participantes. L’objectif principal de l’étude était de recueillir le point de vue des femmes vis-à-vis de l’APV HPV.
Méthodologie : onze femmes non à jour du frottis depuis au moins 3 ans et demi, âgées entre 30 et 65 ans, ont été interrogées par entretien individuel semi-dirigé à l’aide d’un guide d’entretien. Les femmes ont pu s’approprier le test ainsi que la notice, créée pour l’étude.
Résultats : pour certaines femmes, l’APV semblait facile à utiliser, petit, ergonomique, pratique, plus intime. Il paraissait être un dispositif médical et permettait une maitrise du geste. D’autres femmes étaient perplexes quant à la manipulation, le risque de contamination ou de fausser les résultats. Certaines femmes avaient peur de se retrouver devant un résultat positif. Les femmes de niveau socio-économique plus faible semblaient plus perplexes, moins confiantes mais l’APV paraissait faisable. Les femmes souhaitaient un parcours de soin organisé associé à une information claire, précise et variée. Plusieurs stratégies de dépistage ont été proposées comme l’envoi d’un kit APV par la poste ou l’implication des médecins.
Conclusion : l’APV semblait être une alternative prometteuse pour les femmes non participantes. Des actions d’informations, l’instauration d’un parcours de soin organisé combinant les stratégies et la revalorisation de la place du médecin généraliste pourraient être des pistes à évaluer pour une bonne intégration de l’APV.
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Citer

Marine Bouriot. Etude qualitative sur le point de vue des femmes éligibles au dépistage du cancer du col de l’utérus mais non à jour du frottis face à un nouveau test de dépistage, l’auto-prélèvement vaginal HPV. Médecine humaine et pathologie. 2020. ⟨dumas-03420707⟩
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