Évaluation des pratiques des médecins généralistes du Finistère concernant le dépistage de l'infection à Chlamydia Trachomatis en médecine générale en 2020 - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2021

Évaluation des pratiques des médecins généralistes du Finistère concernant le dépistage de l'infection à Chlamydia Trachomatis en médecine générale en 2020

Résumé

Chlamydia Trachomatis est responsable de l’ IST bactérienne la plus fréquente dans les pays industrialisés. La difficulté de prise en charge de l’infection à CT réside dans le fait qu’elle soit asymptomatique chez les femmes dans la plupart des cas, et responsable en l’absence de traitement de complications lourdes, notamment en termes de fertilité. La lutte contre l’infection à CT représente un véritable enjeu de santé publique. En 2018, l’ HAS a publié de nouvelles recommandation, élargissant la population cible et mettant la médecine ambulatoire et le médecin généraliste au centre de ce dépistage. L’objectif de cette étude était d’évaluer les pratiques des médecins généralistes du Finistère concernant le dépistage de l’infection à CT, suite à la publication de ces nouvelles recommandations. Matériel et Méthode : nous avons mené une étude quantitative, observationnelle, descriptive par auto-questionnaires. Le questionnaire s’adressait à l’ensemble des médecins généralistes, installés ou en collaboration, remplaçants et internes en médecine générale du Finistère. Résultats : 180 questionnaires ont été recueillis entre novembre 2020 et janvier 2021. 99,4% (n=179) des médecins interrogés estimaient que ce dépistage relevait du rôle du médecin généraliste. 25,0% (n=45) des médecins déclaraient avoir connaissance de ces recommandations. 56,7% (n=102) des médecins estimaient les appliquer le plus souvent. 45,0% (n=81) des médecins prescrivaient un mode de prélèvement strictement conforme aux recommandations. 62,2% (n=28) des médecins qui déclaraient connaitre les recommandations prescrivaient les examens strictement recommandés par l’ HAS (p=0,006). 84,4%(n=152) des médecins prescrivaient systématiquement un dépistage de l’infection à CT lors d’un bilan IST. 51,1% (n=61) des médecins proposaient un dépistage de l’infection à CT systématiquement aux patientes jeune. Les principaux freins au dépistage retrouvés étaient la consultation pour un autre motif (143 ; 79,4%), les patientes en couples depuis longtemps (n=86, 47,8%), et le fait que les patientes soient accompagnées pendant la consultation (n=82, 45,6%). Concernant les patientes, le manque de connaissances sur la pathologie et ses complications, et le refus de la patiente, et le manque d’observance des prescriptions médicales étaient les 3principaux freins identifiés. Le principal levier d’amélioration évoqué par les médecins était l’information au grand public et de la population ciblée par les recommandations (lycées, universités, école). Conclusion : les médecins généralistes du Finistère semblent être sensibilisés à l’infection à CT et à son dépistage. Néanmoins, les recommandations éditées en 2018 par l’ HAS sont peu connues et l’impact attendu pourrait être bien meilleur avec une information spécifique aux prescripteurs concernés. L’information de la population concernant l’infection à CT doit également être intensifiée.
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Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification

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  • HAL Id : dumas-03461968 , version 1

Citer

Charlotte Fitamant. Évaluation des pratiques des médecins généralistes du Finistère concernant le dépistage de l'infection à Chlamydia Trachomatis en médecine générale en 2020. Sciences du Vivant [q-bio]. 2021. ⟨dumas-03461968⟩
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