Données de survie et caractéristiques des patientes finistériennes traitées par inhibiteurs de PARP pour un cancer de l’ovaire entre 2014 et 2019 : étude rétrospective de l’efficacité et de la tolérance sur données du Finistère, en comparaison à celles de la littérature - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2020

Données de survie et caractéristiques des patientes finistériennes traitées par inhibiteurs de PARP pour un cancer de l’ovaire entre 2014 et 2019 : étude rétrospective de l’efficacité et de la tolérance sur données du Finistère, en comparaison à celles de la littérature

Résumé

Ovarian cancer (OC) is the 4th leading cause of cancer death in women in France (National Cancer Institute 2019). The use of PARP inhibitors (PARPi) made it possible to improve the prognosis, as shown by the results of the SOLO2 study. No « real life » study had been carried out in Finistere on data from survival of patients treated for OC by PARPi. Methods : our study was retrospective, and multicentric, performed in the Finistere Area of Brittany in France. The primary endpoint was to assess the progression-free survival (PFS) of patients treated for relapsing platinum-sensitive OC by PARPi (olaparib or niraparib), between January 2014 and December 2019. Secondary endpoints were to assess overall survival (SG), safety, and predictive parameters of progression and prognosis. Results : 54 patients were included: 23 in the olaparib group and 31 in the niraparib group. PFS and OS were 16.8 and 37.8 months in the olaparib group and 5.4 and 20.4 months in the niraparib group, respectively. Major side effects were clinically, asthenia and nausea ; and biologically, anemia, neutropenia and thrombocytopenia. In multivariate analysis, being in the niraparib group and higher age were predictors of progression. Having a personal or family history of digestive cancer was considered an unfavorable prognostic factor. On the contrary, the presence of a mutation in the BRCA gene was a protective factor against progression and mortality. Conclusions : the « real life » data of our Finistere cohort are consistent with those of the literature. Other work will have to be carried out on a larger scale, in order to obtain the necessary hindsight and further improve the management of patients treated for OC.
Le cancer de l’ovaire (CO) représente la 4ème cause de mortalité par cancer chez la femme en France (Institut National du Cancer 2019). L’utilisation des inhibiteurs de PARP (PARPi) a permis d’en améliorer le pronostic, comme en témoignent les résultats de l’étude SOLO2. Aucune étude de « vraie vie » n’avait été menée dans le Finistère sur les données de survie des patientes traitées pour un CO par PARPi. Matériel et méthodes : notre étude était rétrospective, multicentrique au sein du Finistère. L’objectif principal était d’évaluer la survie sans progression (SSP) des patientes traitées pour un CO récidivant sensible au platine par PARPi (olaparib ou niraparib), entre janvier 2014 et décembre 2019. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer la survie globale (SG), la tolérance, et les facteurs prédictifs de progression et pronostiques. Résultats : 54 patientes ont été incluses : 23 dans le groupe olaparib et 31 dans le groupe niraparib. La SSP et la SG étaient respectivement de 16,8 et 37,8 mois dans le groupe olaparib et 5,4 et 20,4 mois dans le groupe niraparib. Les principaux effets secondaires rapportés dans les deux groupes étaient l’asthénie et les nausées sur le plan clinique ; l’anémie, la neutropénie et la thrombopénie sur le plan biologique. En analyse multivariée, le fait d’être dans le groupe niraparib et l’âge constituaient des facteurs prédictifs de progression. Le fait d’avoir un antécédent personnel ou familial de cancer digestif était considéré comme un facteur pronostique défavorable. Au contraire, la présence d’une mutation du gène BRCA constituait un facteur protecteur contre la progression et la mortalité. Conclusion : les données de « vraie vie » de notre cohorte finistérienne sont cohérentes avec celles de la littérature. D’autres travaux devront être menés à plus grande échelle, afin d’obtenir le recul nécessaire et améliorer encore la prise en charge des patientes traitées pour un CO.
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Citer

Margaux Quentel. Données de survie et caractéristiques des patientes finistériennes traitées par inhibiteurs de PARP pour un cancer de l’ovaire entre 2014 et 2019 : étude rétrospective de l’efficacité et de la tolérance sur données du Finistère, en comparaison à celles de la littérature. Sciences du Vivant [q-bio]. 2020. ⟨dumas-03470690⟩
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