Place de l'immunothérapie dans le traitement des cancers buccaux - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2021

Role of immunotherapy in the treatment of oral cancer

Place de l'immunothérapie dans le traitement des cancers buccaux

Résumé

Head and neck cancers are ranked 7th most common cancer in the world, with 890,000 new cases and 450,000 deaths in 2018. Often diagnosed at an advanced stage, the prognosis and survival remain poor: 50 % of patients will present with locoregional recurrence and 20% will have metastases. Faced with this observation, new therapeutic approaches are necessary. The ability of the immune system to recognize and eradicate tumor cells has been a hypothesis raised since the beginning of the 20th century. In 1909, Paul Ehrlich hypothesized that immune defenses prevent the transformation of neoplastic cells into tumors. Immunotherapy then takes its place in the therapeutic arsenal. Instead of attacking tumor cells like chemotherapy and radiation therapy do, the idea is to work directly on a patient's immune system to make it able to destroy cancer cells. PD-1 and PD-L1 inhibitors as well as CTLA-4 have emerged as valid options for patients with squamous cell carcinoma of the head and neck. This study highlights the value of these new therapies against cancer cells in the oral cavity. The synthesis of knowledge promotes the evolution of practices and the implementation of these new treatments by health professionals.
Les cancers de la tête et du cou sont classés au 7ème rang des cancers les plus fréquents dans le monde, comptant 890 000 nouveaux cas et 450 000 morts en 2018. Souvent diagnostiqués à un stade avancé, le pronostic et la survie restent médiocres : 50% des patients présenteront une récidive locorégionale et 20% auront des métastases. Face à ce constat, de nouvelles approches thérapeutiques sont nécessaires. La capacité du système immunitaire à reconnaître et éradiquer les cellules tumorales est une hypothèse évoquée depuis le début du 20ème siècle. En 1909, Paul Ehrlich formule l'hypothèse que les défenses immunitaires permettent d'éviter la transformation de cellules néoplasiques en tumeurs. L’immunothérapie prend alors place dans l’arsenal thérapeutique. Au lieu de s’attaquer aux cellules tumorales comme le font la chimiothérapie et la radiothérapie, l’idée est d’agir directement sur le système immunitaire d’un patient pour le rendre apte à détruire les cellules cancéreuses. Les inhibiteurs de PD-1 et PD-L1 ainsi que CTLA-4 sont apparus comme des options valables pour les patients atteints de carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou. Cette étude permet de mettre en évidence l’intérêt de ces nouvelles thérapies contre les cellules cancéreuses de la cavité buccale. La synthèse des connaissances favorise l’évolution des pratiques et la mise en œuvre de ces nouveaux traitements par les professionnels de santé.
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Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

dumas-03474155 , version 1 (10-12-2021)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-03474155 , version 1

Citer

Maïté Boussiron. Place de l'immunothérapie dans le traitement des cancers buccaux. Sciences du Vivant [q-bio]. 2021. ⟨dumas-03474155⟩
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