Impact de la maîtrise de stage universitaire sur l’utilisation des échelles d’auto-évaluation de la douleur nociceptive des patients communicants en médecine générale - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2021

Impact of the mastery of an academic internship on the self-assessment scales’s use for nociceptive pain in adults in general practice

Impact de la maîtrise de stage universitaire sur l’utilisation des échelles d’auto-évaluation de la douleur nociceptive des patients communicants en médecine générale

Résumé

Background and objective: pain is a major public health problem. To assess it properly, HAS recommends using self-rate pain scales (NRS, VRS, VAS) when it’s possible. However, they are scarcely used in general practice. But, be a general practioner (GP) training supervisor induce changes in some medical practices. The aim of this study was to evaluate the impact of the GP trainee supervision on the self-assessment scale’s use. Method: quantitative observational study perfomed thanks data collected by questionnaire delivered to physicians by CDOMs. The population was the GPS, training supervisors or not, based in France. Main objective: rate of self-assessment scales’s use in GPs and GPs training supervisors. Second objectives: highlight the interests and limits of the self-rated pain scales in general practice, determinate the reasons to using it for the GPs supervisors ad the effect of the continuing medical formation. Results: 159 physicians responded: 75 GPs supervisors et 84 non-supervisor GPs. The use of self-assessment pain scales was higher for GPs supervisors (80% vs 64.3%, p=0,028). The interests and limits are the same in the two groups. The main reasons for their use for GPs supervisors are : transmit a methodology and simplify the files’s follow-up for the trainees. No impact of the continuing medical formation. Conclusion: GPs supervisors use self-rated pain scales more than non-supervisors GPs regardeless of age, gender and student category.
Contexte et objectif : la douleur est un problème de santé publique majeur. Pour bien l’évaluer, l’HAS recommande d’utiliser des échelles d’auto-évaluation de la douleur (EVA, EN, EVS) quand cela est possible. Or, elles sont peu utilisées en médecine générale. La maîtrise de stage universitaire induit des modifications de pratiques dans certains cas. Notre objectif principal était d’évaluer l’impact de la maîtrise de stage universitaire sur l’utilisation des échelles d’auto-évaluation de la douleur en médecine générale. Méthode : étude quantitative observationnelle réalisée grâce aux données recueillies via un questionnaire distribué aux médecins par les CDOMs. Étaient inclus les médecins généralistes, MSU et non MSU, installés en France. Critère de jugement principal : taux d’utilisation des échelles chez les MSU et les non MSU. Critères de jugement secondaires : mettre en évidence les intérêts et freins des échelles, déterminer : les raisons spécifiques de l’utilisation des échelles pour les MSU et l’impact des FMC. Résultats : 159 médecins ont répondu : 75 MSU et 84 non MSU. Le taux d’utilisation des échelles d’auto-évaluation était significativement plus important pour les MSU (80 % vs 64,3 %,p=0,028). Les intérêts et freins des échelles étaient les mêmes dans les deux groupes. Les principales raisons de leur utilisation pour les MSU étaient : transmettre une méthodologie et simplifier le suivi pour les étudiants. Pas d’impact des FMC sur l’utilisation des échelles. Conclusion : les MSU utilisent plus les échelles d’auto-évaluation de la douleur que les non MSU, indépendamment de l’âge, du sexe et de la catégorie d’étudiant.
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Med_Generale_2021_Mignon.pdf (1.4 Mo) Télécharger le fichier
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

dumas-03474514 , version 1 (10-12-2021)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-03474514 , version 1

Citer

Émilie Mignon. Impact de la maîtrise de stage universitaire sur l’utilisation des échelles d’auto-évaluation de la douleur nociceptive des patients communicants en médecine générale. Médecine humaine et pathologie. 2021. ⟨dumas-03474514⟩
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