Abstract : Context: to the three vaccines already mandatory were added on January 1, 2018, eight others. In 2019, the majority of the population appears to be in favor of compulsory vaccination, but there are a number of factors contributing to vaccine reluctance. With the arrival of Covid-19 in France, a drop in the number of dispensing vaccines in pharmacies has been observed in the first half of 2020.
Materials and methods: the study was carried out on a single-center basis in the maternity ward of the Grasse Hospital Center through questionnaires distributed to patients. They were divided into groups in order to make a comparison according to their parity and the dates of birth of their first child (ren) (before / after extension vaccination).
Results: involvement increases between the ages of 21 and 40 but declines after the age of 40. It is lower for first-time mothers than for multiparas and higher for those who did not have children before the extension of the vaccine. The arrival of Covid-19 in France had no impact on their involvement in vaccination. Only 11% (16 patients) know the 11 compulsory vaccines. Despite everything, they tend to undervalue themselves. Some compulsory vaccines are well known (tetanus, measles, rubella) others are much less so. The level of information appears to be lower in first-time mothers; the midwife occupying a preponderant place for these.
Résumé : Contexte : aux trois vaccins déjà obligatoires se sont ajoutés, le 1er janvier 2018, huit autres. En 2019, la majorité de la population semble être en faveur de la vaccination obligatoire, mais un grand nombre de facteurs contribuent à la réticence face aux vaccins. Avec l’arrivée de la Covid-19 en France, il a été observé une baisse du nombre des délivrances de vaccins en pharmacie sur le premier semestre 2020.
Matériels et méthodes : l’étude a été menée de façon monocentrique sur la maternité du Centre hospitalier de Grasse par l’intermédiaire de questionnaires distribués aux patientes. Elles ont été divisées en groupes afin de faire un comparatif en fonction de leur parité et des dates de naissance de leur(s) premier(s) enfant(s) (avant/après extension vaccinale).
Résultats : l’implication augmente entre 21 et 40 ans mais chute après l’âge de 40 ans. Elle est plus faible pour les primipares que pour les multipares et plus forte pour celles n’ayant pas eu d’enfants avant l’extension vaccinale. L’arrivée de la Covid-19 en France n’a pas eu d’impact sur leur implication dans la vaccination. Seules 11% (16 patientes) connaissent les 11 vaccins obligatoires. Malgré tout, elles ont tendance à se sous-évaluer. Certains vaccins obligatoires sont bien connus (tétanos, rougeole, rubéole), les autres le sont beaucoup moins. Le niveau d’information semble plus faible chez les primipares ; la sage-femme occupant une place prépondérante pour celles-ci.
Conclusion : l’implication et les connaissances des parents peuvent être améliorées en leur donnant un rôle actif dans la prise en charge vaccinale de leur(s) enfant(s) par l’intermédiaire d’une application mobile largement soutenue par les répondantes de cette étude.