Abstract : The general practitioner has a pivotal role in the healthcare system, however, there is a decrease in the number of general practitioners in some areas. The aim of our study was to compare the activity and practice of general practitioners in underserved areas compared to normal allocation areas. We conducted a retrospective descriptive from general practitioners in Western Normandy in 2019. The data are individual activity and prescriptions and Remuneration Report on Public Health Objective retrieved from the DRSM according to the undeserved area and normal allocation area. 1182 general practitioners were included in the individual activity and prescriptions study, 1024 in underserved areas, 158 in normal allocation areas for remuneration report on public health objective, 180 treating physicians in underserved area and 1328 in normal allocation area. The population is generally older and more precarious in the underserved zones. The number of consultations remains comparable in the both areas in our study, but the number of home visits is greater in the normal allocation areas. With regard to paramedical prescriptions, there is a higher prescription for physiotherapy in normal allocation areas. Prevention, for influenza vaccination as well as cervical cancer screennings are less carried out in underserved areas. In the case of breast cancer screenings, it would appear that screening is more important in underserved areas than in the other areas. There is a difference in activities and practices in underserved area and normal allocation areas which is also linked to a different population.
Résumé : Le médecin généraliste tient un rôle pivot dans le système de soins français. Cependant, on observe une diminution du nombre de médecins généralistes dans certaines zones. Notre étude avait pour but de comparer l’activité et la pratique des médecins généralistes dans les zones sous-dotées par rapport aux zones normo-dotées. Nous avons mené une étude descriptive rétrospective en Normandie occidentale sur des données d’exercice en 2019. Nos données étaient le Relevé individuel d’Activité et de Prescriptions et la Rémunération sur Objectif de Santé Publique récupérées auprès de la DRSM en fonction des zones ZIP et non-ZIP. 1182 médecins généralistes ont été inclus dans l’étude des RIAP, 1024 dans les zones non-ZIP, 158 dans les zones ZIP pour les ROSP, 180 médecins traitants dans les ZIP et 1328 dans les non-ZIP. La population est globalement plus âgée et plus précaire dans les zones ZIP. Le nombre de consultations reste comparable dans les zones ZIP et non-ZIP dans notre étude mais le nombre de visites à domicile est plus important dans les zones non-ZIP. Pour ce qui est des prescriptions paramédicales, on observe une prescription de kinésithérapie plus importante dans les zones non ZIP. La prévention, pour la vaccination de la grippe ainsi que le dépistage du cancer du col sont moins réalisés dans les zones ZIP. Dans le cas des dépistages du cancer du sein, il semblerait que le dépistage soit plus important dans les zones ZIP que dans les zones non-ZIP. Il existe des différences d’activités et de pratiques entre les zones ZIP et non-ZIP qui sont aussi en lien avec des populations différentes.