Abstract : Objective
Information and consent are a legal and ethical obligation for healthcare professionals. However, consent specific to ultrasound screening has only been in place since the Decree of January 14 2014. The National Conference on Obstetric and Fetal Ultrasound published a report to support this decree in order to help sonographers to better inform patients. This study’s objective is to carry out an evaluation of professional practices concerning the transmission of information and obtaining consent of the patient during ultrasound screenings.
Methods
We set up a descriptive quantitative study with a questionnaire which we sent to 303 practitioners practicing in hospitals and liberal environment in three French counties. We got 92 responses. This study was carried out from May 2020 to November 2020.
Results and conclusion
Our study showed that a large proportion of sonographers did not comply with the laws and recommendations regarding the transmission of information and the collection of consent during screening ultrasounds. The majority of the study population transmits the information orally. With regard to the collection of consent, it is usually done orally and even in some cases, no consent is obtained.
Résumé : Objectifs
L’information et le consentement constituent une obligation légale et éthique pour les professionnels de santé. Mais ce n’est que depuis l’arrêté du 14 janvier 2014 qu’un consentement spécifique à l’échographie fœtale de dépistage a été mis en place. La Conférence Nationale de l’Échographie Obstétricale et Fœtale (CNEOF) a publié en 2016 un rapport appuyant cet arrêté afin d’aider les professionnels à mieux informer les patientes. L’objectif de cette étude est de réaliser une évaluation des pratiques professionnelles concernant la transmission de l’information et le recueil du consentement des patientes lors des échographies de dépistage.
Matériel et méthodes
Nous avons mis en place une étude quantitative descriptive par un questionnaire que nous avons envoyé à 303 praticiens exerçant en milieu hospitalier et libéral dans les départements des Yvelines, Hauts-de-Seine et Val d’Oise. Nous avons obtenu 92 réponses. Cette étude a été effectuée sur la période allant de mai 2020 à novembre 2020.
Résultats
Notre étude a permis de mettre en évidence qu’une grande partie des échographistes ne respectent pas les lois et recommandations concernant la transmission de l’information et le recueil du consentement lors des échographies de dépistage. La majorité de la population étudiée transmet l’information à l’oral. Concernant le recueil du consentement, il se fait le plus souvent à l’oral également, et dans certains cas, aucun consentement n’est obtenu.