Point of care CRP use (by lateral flow chromatographic immunoassay) in primary care: French GP views (a qualitative study)
Représentations des médecins généralistes de Nouvelle-Aquitaine concernant l’usage de la CRP rapide (par méthode semi-quantitative) en soins primaires : une étude qualitative
Abstract
Introduction: despite public health policies aimed at reducting antibiotics prescription, French general practitioners (GP) overprescrib yet. Point-of-care CRP with lateral flow chromatographic immunoassay can help to prescribe antibiotics in rights indications. Its use is low evaluated in France and not use in routine care. The objective of this study is to explore views of French general practionners about the use of point-of-care CRP with lateral flow chromatographic immunoassay (in Nouvelle-Aquitaine). Method: a qualitative methodology including individual semi structured interviews and focus groups was conduct. Searchers use the ground theory to analyze data. Results: 14 GP and 1 pneumologist were interviewed from February to May 2024. Point of care CRP was perceived as a key to support diagnostic and appreciate pathology’s severity. It helps to take a quick decision and to communicate with patients. Few participants thanked others health professionals (pharmacists, nurses, medical assistants) can use it to collaborate with the GP. French guidelines and clear legislative framework are necessary. Discussion and Conclusion: GP interviewed were interested to use point of care CRP (particularly to prescribe antibiotics and to communicate with patient). There are uses perspectives by pharmacist, nurses or medical assistant to collaborate with GP in a medical staff. In last years, United-Kingdom health system inspired the French one with teamwork organization and collaborations (practice of point of care test by pharmacist and nurse, prescription of antibiotics by pharmacists...). French GP needs guideline and clear frameworks to use point-of-care CRP.
Introduction : les médecins généralistes français prescrivent toujours trop d’antibiotiques malgré des politiques de santé publique visant leur réduction. La CRP rapide par méthode semi-quantitative est un outil permettant de mieux guider sa prescription d’antibiotiques. Elle reste peu évaluée en France et n’est pas utilisée en pratique courante. L’objectif de notre étude était d’explorer les représentations des médecins généralistes de Nouvelle-Aquitaine concernant l’usage de la CRP rapide par méthode semi-quantitative en soins primaires. Méthode : une étude qualitative a été réalisée par entretiens semi-dirigés individuels et de groupes auprès de médecins généralistes de Nouvelle-Aquitaine. Un échantillonnage raisonné a été construit. Les investigateurs ont analysé les données en s’inspirant de la méthode par théorisation ancrée. Résultats : 14 médecins généralistes et un pneumologue ont été interrogés de février à mai 2024. La CRP rapide semi-quantitative était vue comme un moyen de progresser dans sa démarche clinique. Elle permettait de prendre une décision rapidement et favorisait la communication avec le patient. Certains participants évoquaient la possibilité de son utilisation par des pharmaciens, assistants médicaux ou infirmiers. Les médecins restaient critiques par rapport à l’outil. Des recommandations des sociétés savantes étaient attendues ainsi qu’un cadre juridique clair. Discussion et Conclusion : les médecins généralistes interrogés semblaient intéressés par la CRP rapide par méthode semi-quantitative, notamment en matière d’aide à la prescription d’antibiotiques et de communication. Des perspectives d’utilisation par d’autres professionnels de santé ont été soulevées. Cela s’inscrit dans une transformation du système de soin français s’orientant vers un modèle anglo-saxon d’équipe de soins. Ils exprimaient un besoin de repères (recommandations, cadre législatif). Une impulsion par des politiques de santé publique semblait nécessaire à sa généralisation en ambulatoire.
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