Changes in spontaneous movements and cognitive abilities in patients with Alzheimer's disease living in institutions: longitudinal follow-up over 1 year
Évaluation de l'activité locomotrice en lien avec les capacités cognitives des résidents du Village Landais Alzheimer : résultats intermédiaires à 1 an
Abstract
Introduction: the deterioration of locomotor function in patients with Alzheimer's disease has been established, from the earliest stages, by means of instrumental analyses, particularly in double-tasking. However, there is little data on the deterioration of this function in real-life situations and its links with patients' cognitive status. The main aim of our study was to investigate the association between the deterioration over time of movement skills and the decline in cognitive function in AD patients living in institutions. Methods: since 2020, all residents of the Village Landais Alzheimer de Dax have had a systematic six-monthly assessment of their functional and cognitive abilities, as well as their psycho-behavioural and physical state. The number of sit-to-stand transfers and the number of journeys made in a day have also been recorded on three occasions over the course of a year. The minimum distances travelled by each resident within the VLA were calculated retrospectively. These distances travelled and their evolution over time were analysed according to various scales characterising cognitive (MMS, SIB), psycho-behavioural (NPI, Cornell) and physical (MNA, SARC-F) status. Results: of the 138 residents included in the study, 52 benefited from the 3 assessments over the one-year follow-up period. Movement ability (number of transfers and distance travelled) did not appear to be associated with cognitive ability or the psychological health of the residents. We did not observe any significant deterioration in mobility skills or any association with cognitive decline. On the other hand, poor mobility and transfer skills were associated with a diagnosis of sarcopenia, a higher level of dependency and the occurrence of falls. Conclusion: this study does not confirm the existence of a link between the decline in locomotor function and cognitive function, in a real-life situation, in patients with Alzheimer's disease living in an institution. Further studies, over a longer follow-up period and with direct measurement of movements, would enable this result to be confirmed or not.
Introduction : l’altération de la fonction locomotrice chez les patients atteints de maladie d’Alzheimer a été établie, dès le stade précoce, à l’aide d’analyses instrumentales, notamment en double tâche. Cependant, peu de données existent concernant la dégradation de cette fonction en situation de vie réelle et ses liens avec le statut cognitif des patients. L’objectif principal de notre étude était d’étudier l’association entre la dégradation dans le temps des capacités de déplacement et le déclin des fonctions cognitives, chez des patients atteints de MA et vivant en institution. Méthodes : tous les résidents du Village Landais Alzheimer de Dax, bénéficient depuis 2020 d’une évaluation semestrielle systématique de leurs capacités fonctionnelles, cognitives, et de leur état psycho-comportemental et physique. Le nombre de transferts assis-debout et de déplacements sur une journée ont également été relevés, à trois reprises sur un an. Les distances minimales parcourues par chaque résident au sein du VLA ont été calculées à posteriori. Ces distances parcourues ainsi que leur évolution dans le temps ont été analysées en fonction des diMérentes échelles caractérisant l’état cognitif (MMS, SIB), psycho- comportemental (NPI, Cornell) et physique (MNA, SARC-F). Résultats : parmi les 138 résidents inclus dans l’étude, 52 ont bénéficié des 3 évaluations sur la période de suivi d’un an. Les capacités de déplacement (nombre de transferts et distance parcourue) n’apparaissaient pas associées aux capacités cognitives et à la santé psychique des résidents. Nous n’avons pas observé de dégradation significative des capacités de déplacement ni d’association avec le déclin cognitif. En revanche, de faibles capacités de déplacement et de transferts étaient associées au diagnostic de sarcopénie, au niveau de dépendance et à la survenue de chutes. Conclusion : cette étude ne permet pas de confirmer l’existence d’un lien entre le déclin de la fonction locomotrice et des fonctions cognitives, en situation de vie réelle, chez des patients atteints de maladie d’Alzheimer vivant en institution. D’autres études, sur une période plus prolongée de suivi et avec une mesure directe des déplacements permettraient de confirmer ou non ce résultat.