Risk factors for fractures after marginal mandibulectomy for head and neck cancer: a multicenter study
Facteurs de risque des fractures après mandibulectomie non interruptrice
Abstract
Marginal mandibulectomy (MM), consisting of a partial resection of the mandibular height, is indicated in case of close contact with the tumor. However, MM could potentially expose patients to the risk of secondary mandibular fracture, though scientific evidence remains insufficient.
Materials and Methods
This multicenter retrospective study was carried out in 3 French tertiary cancer care centers. Patients were included if treated between January 2013 and December 2023 for head and neck cancer with MM.
Results
Of the 432 identified patients, 190 patients were finally included. 24 patients (12.7%) experienced a secondary mandibular fracture within 23.48 [13.8; 36.6] months following the MM. In univariate analysis, posterior localization of the MM (p = 0.014), associated mandibulotomy to MM (p = 0.005), mandibular height inferior to 10 mm (p = 0.004), the length of the MM (p=0.004), and undernutrition (BMI <18.5) were statistically associated with secondary mandibular fractures (p = 0.027). In multivariate analysis, posterior marginal mandibulectomy localization (p = 0.002), associated mandibulotomy to MM (p = 0.004), and the length of the MM (p = 0.003) remained statistically associated with secondary mandibular fractures (p = 0.027).
Conclusion
MM should be avoided when mandibulotomy is necessary, when the resection is posteriorly located, or when the length of the resection is significant. In such cases, segmental mandibulectomy should be considered as an alternative.
Materials and Methods
This multicenter retrospective study was carried out in 3 French tertiary cancer care centers. Patients were included if treated between January 2013 and December 2023 for head and neck cancer with MM.
Results
Of the 432 identified patients, 190 patients were finally included. 24 patients (12.7%) experienced a secondary mandibular fracture within 23.48 [13.8; 36.6] months following the MM. In univariate analysis, posterior localization of the MM (p = 0.014), associated mandibulotomy to MM (p = 0.005), mandibular height inferior to 10 mm (p = 0.004), the length of the MM (p=0.004), and undernutrition (BMI <18.5) were statistically associated with secondary mandibular fractures (p = 0.027). In multivariate analysis, posterior marginal mandibulectomy localization (p = 0.002), associated mandibulotomy to MM (p = 0.004), and the length of the MM (p = 0.003) remained statistically associated with secondary mandibular fractures (p = 0.027).
Conclusion
MM should be avoided when mandibulotomy is necessary, when the resection is posteriorly located, or when the length of the resection is significant. In such cases, segmental mandibulectomy should be considered as an alternative.
La mandibulectomie non interruptrice (MNI), qui consiste en une résection partielle de la hauteur de la mandibule, est indiquée en cas de contact étroit avec la tumeur avec cette dernière. Cependant, la MNI pourrait potentiellement exposer les patients au risque de fracture mandibulaire secondaire, bien que les preuves scientifiques restent insuffisantes.
Matériels et méthodes :
Cette étude rétrospective multicentrique a été réalisée dans 3 centres tertiaires de cancérologie français. Les patients ont été inclus s'ils ont été traités entre janvier 2013 et décembre 2023 pour un cancer de la tête et du cou avec MNI.
Résultats :
Sur les 432 patients identifiés, 190 patients ont finalement été inclus. 24 patients (12,7 %) ont présenté une fracture mandibulaire secondaire dans les 23,48 [13,8 ; 36,6] mois suivant la MNI. En analyse univariée, la localisation postérieure de la MNI (p = 0.014), la mandibulotomie associée à la MNI (p = 0.005), la hauteur mandibulaire résiduelle inférieure à 10 mm (p = 0.004), la longueur de la MNI (p = 0.004) et la dénutrition (IMC < 18,5) étaient statistiquement associées aux fractures mandibulaires secondaires (p = 0.027). En analyse multivariée, la localisation postérieure de la MNI (p = 0.002), la mandibulotomie associée à la MNI (p = 0.004), et la longueur du MNI (p = 0.003) restaient statistiquement associées aux fractures mandibulaires secondaires (p = 0.027).
Conclusion :
La mandibulectomie non interruptrice doit être évitée lorsqu’une mandibulotomie est nécessaire, lorsque la résection est localisée en postérieure ou lorsque la longueur de la résection est importante. Dans ces cas, la mandibulectomie interruptrice doit être considérée comme une alternative.
Matériels et méthodes :
Cette étude rétrospective multicentrique a été réalisée dans 3 centres tertiaires de cancérologie français. Les patients ont été inclus s'ils ont été traités entre janvier 2013 et décembre 2023 pour un cancer de la tête et du cou avec MNI.
Résultats :
Sur les 432 patients identifiés, 190 patients ont finalement été inclus. 24 patients (12,7 %) ont présenté une fracture mandibulaire secondaire dans les 23,48 [13,8 ; 36,6] mois suivant la MNI. En analyse univariée, la localisation postérieure de la MNI (p = 0.014), la mandibulotomie associée à la MNI (p = 0.005), la hauteur mandibulaire résiduelle inférieure à 10 mm (p = 0.004), la longueur de la MNI (p = 0.004) et la dénutrition (IMC < 18,5) étaient statistiquement associées aux fractures mandibulaires secondaires (p = 0.027). En analyse multivariée, la localisation postérieure de la MNI (p = 0.002), la mandibulotomie associée à la MNI (p = 0.004), et la longueur du MNI (p = 0.003) restaient statistiquement associées aux fractures mandibulaires secondaires (p = 0.027).
Conclusion :
La mandibulectomie non interruptrice doit être évitée lorsqu’une mandibulotomie est nécessaire, lorsque la résection est localisée en postérieure ou lorsque la longueur de la résection est importante. Dans ces cas, la mandibulectomie interruptrice doit être considérée comme une alternative.
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