La place du médecin traitant dans le parcours de soin des personnes vivant avec le Virus de l'Immunodéficience Humaine : exemple à Martigues en 2017 - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2017

La place du médecin traitant dans le parcours de soin des personnes vivant avec le Virus de l'Immunodéficience Humaine : exemple à Martigues en 2017

Résumé

Introduction : alors que l'infection par le Virus de l'Immunodéficience Humaine touche encore 36,7 millions de personnes dans le monde, il s'agit aujourd'hui d'une pathologie stable et chronique. Les patients rencontrent à présent les mêmes problématiques de santé que la population générale. Un suivi ambulatoire et une coordination autour du médecin traitant pourrait alors être organisés. Matériels et méthodes : les populations étudiées étaient la file active des personnes vivant avec le VIH du centre Hospitalier de Martigues, leur médecin traitant et leur médecin hospitalier spécialiste du VIH. Des questionnaires standardisés ont été élaborés pour les trois groupes. Le recueil de données a été réalisé du 1er avril 2017 au 31 juillet 2017. Résultats : sur 213 patients, 40,8% (n=87) ont répondu au questionnaire. 27 des 120 médecins généralistes inclus (24,1%) et 3 médecins hospitaliers (100%) ont participé à l'étude. Le médecin traitant a été mis en avant par les trois groupes dans la gestion des pathologies aigues (63,2% des patients, 93,1% des généralistes et 66,7% des spécialistes). Il en était de même pour la vérification du calendrier vaccinal commun à la population générale. 55,5% (n=16) des médecins traitants se disaient prêts à renouveler les ordonnances d'antirétroviraux, et 82,8% (n=24) participaient au dépistage des comorbidités et à leur prise en charge. Les autres domaines abordés étaient confiés au médecin hospitalier, qu’il s’agisse de la prescription initiale des antirétroviraux (100% des praticiens), du suivi biologique (75,9% des patients), du dépistage et du suivi des complications liées au virus (92% des patients), des vaccinations spécifiques aux immunodéprimés (88,5% des patients), ou encore de la coordination entre les différents intervenant (66,7% des médecins traitants). 52,5% (n=16) des médecins traitants considèrent le VIH comme une maladie chronique. 70,1% (n=61) des patients et 66,7% (n=2) des médecins hospitaliers considéraient que la prise en charge particulière en faisait une pathologie à part. Conclusion : cette étude met en avant le caractère toujours très hospitalo-centré de la prise en charge de l'infection par le VIH, alors que les études et les recommandations tendent à décentraliser ce suivi.
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Citer

Prune Niédrée. La place du médecin traitant dans le parcours de soin des personnes vivant avec le Virus de l'Immunodéficience Humaine : exemple à Martigues en 2017. Sciences du Vivant [q-bio]. 2017. ⟨dumas-01877281⟩
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