Evolution of "small-scale" fisheries landings in the "côte agathoise" Marine protected area between 2007 and 2024 and study of the influence of the no-take zone
Évolution des débarquements des pêches aux "petits métiers" au sein de l’Aire marine protégée du Cap d’Agde entre 2007 et 2024 et étude de l’influence du cantonnement de pêche
Résumé
Since 2007, small-scale fisheries landings have been monitored to track changes in catches and fishing effort in the Marine protected area of the “côte agathoise” (AMPCA). This study follows three campaigns, in 2007, 2010 and 2019, as well as the creation of a no-take area at the end of 2019. The aim of the study is to identify changes in landings and to understand the influence of the no-take erea through catches, spatial redistribution of fishing effort and fishermen's perception of their activities. To this end, in situ monitoring of landings and semi-structured interviews with AMPCA small-scale fishermen were carried out. Statistical and spatio-temporal analyses showed no significant changes, except for the sizes of thirteen species, including the red spiny lobster (Palinurus elephas), which increased compared to 2019, and for the spatial distribution of the fishing effort for the “langoustière” activity, which concentrated around the no-take area borders. The results of this study will be used to guide future management measures within the AMPCA, as well as for the renewal the no-take area at the end of 2025.
Depuis 2007, le suivi des débarquements auprès des pêcheurs aux petits métiers a été réalisé pour suivre l’évolution des captures et de l’effort de pêche dans l’Aire marine protégée de la côte agathoise (AMPCA). Elle se place à la suite de trois campagnes de suivi, en 2007, 2010 et 2019, ainsi que de la création d’un cantonnement de pêche fin 2019. Cette étude vise donc à identifier les évolutions des débarquements ainsi qu’à comprendre l’influence du cantonnement de pêche d’un point de vue des captures, de la redistribution spatiale de l’effort de pêche mais également de la perception des pêcheurs sur leurs métiers. Dans ce but, un suivi à quai des débarquements ainsi que des entretiens semi-directifs auprès des pêcheurs aux petits métiers de l’AMPCA ont été réalisés. Les analyses statistiques et spatio-temporelles n’ont pas montré d’importants changements entre les années sauf en ce qui concerne les tailles de treize espèces, dont la langouste rouge (Palinurus elephas), qui ont augmenté par rapport à 2019 ainsi que la répartition spatiale de l’effort du métier de la langoustière qui s’est concentré en bordure du cantonnement de pêche. Les résultats de cette étude serviront à orienter les futures mesures de gestion dans le périmètre de l’AMPCA mais également pour le dossier de renouvellement du cantonnement de pêche fin 2025.
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