On mise sur la jeunesse pour changer le monde, pourtant il semblerait que le vieillissement soit une question d’avenir. En effet, d’ici 2040, 1 personne sur 4 aurait plus de 65 ans. Notre société aura permis les conditions d’apparition d’un nouvel âge de la vie, mais comment allons-nous organiser ce temps vécu sans qu’il soit à la marge de nos systèmes ? La marginalisation de la personne âgée est un phénomène moderne et l’une des causes de la perte d’autonomie, constituant un véritable enjeu social et sanitaire qui ne va faire que croître avec l’explosion démographique des aînés. Nous savons que le meilleur moyen de maintenir l’autonomie d’une personne est encore de lui permettre une vie socialement intégrée, digne et heureuse. Comment alors, faire évoluer notre système d’accompagnement pour être en capacité de répondre à la complexité de ces besoins psychosociaux ? Ce travail de recherche a pour but d’interroger les pratiques dans le domaine de l’accompagnement, mais aussi le rôle de l’aidant afin d’explorer dans quelle mesure pourrait-on construire une nouvelle relation d’accompagnement qui puisse bénéficier aux personnes en perte d’autonomie ainsi qu’aux aidants professionnels ; mais également comment les méthodes de design peuvent-elles contribuer à l’action publique dans ce domaine.