Suite à l'atelier de production radiophonique suivi durant le premier semestre de l'année universitaire 2011-2012, au sein du Master 2 Diffusion de la Culture, j'ai pu prendre plus amplement conscience du fait que la radio étant un média et donc un vecteur d'informations, elle échangeait également du contenu culturel. De plus, le caractère créatif de l'audiovisuel ne m'était alors jamais apparu comme une évidence. Au cours de mes différentes expériences dans le milieu culturel, j'ai pu développer une sensibilité plus particulière aux structures associatives. Ayant particulièrement apprécié l'atelier cité précédemment, encadré par Alexandre Hadade, alors coordinateur de Radio Campus Grenoble, et connaissant un peu cette radio, pour avoir participé quelque fois à une émission musicale, j'étais curieuse de comprendre le fonctionnement d'une structure de ce type. Cette expérience allait m'amener à me poser des questions sur les nouvelles radios, sur quel terreau elles prenaient pied, et surtout, si oui ou non, elles étaient le reflet exact, mais 30 ans plus tard, de ces radios libres qui ont su créer un mythe autour de leur existence, de leurs engagements, de leurs figures de proue, là où les radios privées en découlant se sont souvent retrouvées noyées par l'offre, la demande, le tout commercial. Une étude (non exhaustive) de ce phénomène était donc nécessaire, afin d'appréhender au mieux l'identité, les objectifs et les missions de Radio Campus Grenoble, et afin de savoir si mon stage allait pouvoir répondre à mes attentes et confirmer dans les faits les points communs et les divergences entre les radios libres et les radios associatives de maintenant car l'histoire des radios libres est passionnante, semée d'embuches, de rêves, d'espoirs, de cuisantes défaites également. Un périple tellement riche qu'un simple sujet d'étude ne pourrait le couvrir entièrement, et un esprit tellement fort qu'il est encore aujourd'hui perpétué par les radios associatives, à leurs façons.