[...] Métier autonome ou métier-tremplin ; métier proche de la réalisation et/ou de la production ; quelle évolution depuis les années 1970 et peut-on les lier au processus d’institutionnalisation et de reconnaissance du métier... Autant de problématiques qui se croisent et se font écho et qui ont présidé au choix de nos parties et chapitres. J’ai souhaité commencer ce mémoire avec une partie tournée sur les questions d’identité, de définition afin de mieux saisir les ambiguïtés de ce métier, pris entre les feux de la réalisation d’un côté et de la production de l’autre. Dans un premier chapitre, nous étudierons donc les rapports que l’assistant peut entretenir avec le metteur en scène et la réalisation pour ensuite nous pencher sur sa proximité avec le poste de directeur de production. Dans une seconde partie, nous reviendrons sur les transformations apparues au sein du métier à partir de la fin des années 1970 (perte du casting, des repérages et informatisation des méthodes de travail) et le mécanisme de reconnaissance qui en a suivi avec d’une part la création en 1998 et les motivations de l’association professionnelle des assistants réalisateur (AFAR) et d’autre part, le développement de formations spécifiques au métier d’assistant réalisateur aujourd’hui en plein essor (...)