Rechallenging with chemotherapy or tyrosine kinase receptor inhibitors in non-small cell lung cancer: a retrospective monocentric study
Réintroduction d’un traitement médicamenteux (chimiothérapie ou inhibiteur de récepteur à tyrosine kinase) dans les cancers bronchiques non à petites cellules : étude rétrospective monocentrique
Résumé
Context: during advanced-stage non-small cell lung cancer (NSCLC) treatment, chemotherapy or receptor tyrosine kinase inhibitors (TKI) rechallenging is an option. We aimed to evaluate which patients are eligible to rechallenging, along with its efficacy and safety. Methods: consecutive patients with advanced-stage NSCLC receiving a first-line treatment in a French teaching hospital in 2011 were included. Clinical, histological, therapeutic, and survival-related data were collected. Results: Among 149 patients, 18 were rechallenged with chemotherapy. They were younger than non-rechallenged patients (56 vs. 61-years-old respectively, p=0.04), in better general condition (100% PS 0-1 vs. 74%, p=0.04), with less cardiovascular comorbidities (16% vs. 42%, p=0.04). There were more women (61% vs. 30%, p=0.02), more patients with lepidic adenocarcinomas (16% vs. 2%, p=0.02), and more patients receiving a TKI treatment (89% vs. 43%, p=0.0003) in the rechallenged group. When compared with first use, progression-free survival (PFS) was shorter at chemotherapy rechallenging (median 2.6 vs. 8.9 months, p=0.002), with no gain of toxicity. Subsequent treatment was possible after rechallenging for 61% of the patients. 73 patients received a TKI treatment, 7 of them with a rechallenging. Those patients smoked less (19 vs. 40 years of smoking, p=0.03), all of them had an adenocarcinoma (100% vs. 46%, p=0.045), and the majority had an oncogene addiction (86% vs. 15%, p=0.0004). PFS was shorter at TKI rechallenging than at first use (median 2 vs. 14 months). Conclusion: rechallenging provides a well-tolerated additional regimen in advanced-stage NSCLC, for adequate patients.
Contexte : au cours du traitement des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) de stade avancé, la réintroduction d’un traitement (chimiothérapie ou inhibiteurs de récepteur à tyrosine kinase (ITK)) est pratiquée. Nous avons étudié le profil des patients avec réintroduction, ainsi que son efficacité et sa tolérance. Méthodes : tous les patients consécutifs ayant un CBNPC de stade avancé recevant une 1ère ligne de traitement en 2011 dans un hôpital universitaire étaient inclus. Les données cliniques, histologiques, thérapeutiques, et la survie étaient recueillies. Résultats: Sur 149 patients, 18 avaient eu une réintroduction de chimiothérapie. Ils étaient plus jeunes (56 vs. 61 ans, p=0,04), en meilleur état général (PS 0-1 100% vs. 74%, p=0,04), avec moins de comorbidités cardiovasculaires (16% vs. 42%, p=0,04), une prédominance féminine (61% vs. 30%, p=0,02), et plus d’adénocarcinomes lépidiques (23% vs. 3%, p=0,04). Ils avaient plus souvent reçu un ITK (89% vs. 43%, p=0,0003). La survie sans progression (SSP) était plus courte à la réintroduction qu’à la primo-prescription (médiane 2,6 vs. 8,9 mois, p=0,002), sans excès de toxicité. Une ligne de traitement ultérieure était possible dans 61% des cas. 73 patients avaient reçu un ITK, 7 avec réintroduction. Ces patients avaient fumé moins longtemps (19 vs. 40 ans, p=0,03), avaient un adénocarcinome (100% vs. 46%, p=0,045) et presque tous une addiction oncogénique (86% vs. 15%, p=0,0004). La SSP était plus courte à la réintroduction d’ITK qu’à la primo-prescription (médiane 2 vs. 14 mois). Conclusion : la réintroduction est une ligne supplémentaire de traitement bien tolérée pour les patients au profil adéquat.
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