, Bien-être des élèves à l'école et promotion de leur santé

, La qualité de vie et le bien-être à l'école en France : quelle place dans les textes institutionnels ?

, kjsp?RH=PER Une EPS ancrée sur le bien-être et le plaisir d'enseigner et d'apprendre : résultats d'observations

. Éduscol, , 2014.

. Le-socio-constructivisme, Création et apprentissage, 2008.

, Sciences humaines, pp.1896-1934, 1998.

D. Delplanque, , 2011.

, Users/8/Downloads/ultimate_au_cycle_3.pdf Le carnet didactique qui, quoi, comment ?

C. Académie-de, , 2012.

M. Gellineau, Freud, il est certain que l'enfant est dans une dynamique de grandir, cette énergie va trouver sa réponse et son épanouissement dans la réalisation des activités physiques et sportives (l'apprentissage des règles va lui permettre d'acquérir un cadre de référence et lui avancer son répertoire d'automatismes qui vont lui permettre de progresser), Selon Piaget, Wallon

M. Gellineau, Il faut bien connaître les causes d'origine. Causes d'origine psychologique mais aussi intellectuelle et affective (repositionner l'élève dans une dimension affective positive, lui redonner confiance, et l'entrée dans une évaluation on va donner à l'enfant par la prise de conscience de ses points d'appui qu'il va falloir renforcer mais dans une atmosphère affective positive (bienveillance) c'est dans la relation à l'enfant par une générosité dans la relation que peuvent s'établir les moyens de (re)progresser. L'insérer dans une dynamique favorable définir des objectifs réalisables, il faut rechercher les causes qui appartiennent au vécu de l'enfant, aux images qui proviennent de sa famille, des élèves ou par l'enseignant

M. Gellineau, On va passer d'une relation duelle (enseignant /enfant) à « l'enfantgroupe. » Pascal : L'interactivité va amener l'enfant non plus sous le regard de l'enseignant mais dans le groupe

M. Gellineau, les élèves vont se regrouper on va passer d'un ensemble non coordonné à un groupe et de ce groupe constitué autour de règles va créer une équipe. L'enfant va construire grâce aux autres l'apprentissage de règles, on va créer une dynamique que le professeur ne peut pas apporter. Grâce au groupe et à l'interactivité de l'enfant dans ce groupe que ce créer, construit les différentes phases de l'enfant à l'équipe. Quand on crée une pédagogie coopérative la dynamique et plus importante permet à l'enfant de mieux appréhender de mieux construire les éléments d'estime de soi. Entretien réalisé avec Mme Barral, vol.34, p.17

, Pascal : qu'est-ce qu'un élève en manque d'estime de lui ?

M. Barral, Un élève qui croit toujours qu'il ne va pas réussir qui n'ose pas qui ne va pas se mettre dans l'action. Néanmoins paradoxalement, certains élèves peuvent être extravertis et éprouver un manque d'estime de soi. Ce sont des élèves qui ont peur de l'échec, peur de mal faire. Pascal : donc un élève qui dit qu'il est en bonne estime de soi quand il gagne ou parce qu, ce sont des élèves introvertis qui se manifestent peu dans l'action

, Mme Barral : non, certes le gain fait partie de la confiance, il met en confiance mais l'estime de soi se définit davantage par l'acceptation de l'échec, d'avancer malgré les échecs. Pascal : selon vous d'où vient le mal-être d'un enfant/élève ?

, Souvent il s'agit d'une image erronée que se fait l'élève de lui-même. Ce sera à l'enseignant de prouver et de montrer à l'élève l'ensemble de ses capacités et de ses possibilités, Mme Barral : le mal-être d'un élève peut provenir soit de sa famille

, L'élève ne respectera pas les règles définies par le professeur. L'élève introverti ne va pas s'initier ou très difficilement dans l'activité, il va se marginaliser ce sera au professeur de l'inclure dans le groupe, Mme Barral : un élève en manque d'estime de lui va s'introvertir ou au contraire s'extravertir (en faisant n'importe quoi)

, Mme Barral : chercher ce qui cause la gêne de l'élève, le regard des autres. L'élève est soumis au regard des autres, au jugement, le professeur devra valoriser l'élève dans ses actions, les activités. Ceci se traduit aussi par ses attitudes

, Pascal : comment faire face à ce malaise ? (quelle posture adopter, quelles ressources ?)

, De les inclure dans l'action, de leur donner confiance. Il convient aussi de les laisser dans une zone de confort pour montrer qu'il est capable, de s'appuyer sur ses possibilités, Mme Barral : il faut partir des causes de l'élève

, Ainsi les élèves en bonne estime de soi auront tendance à s'attribuer des cartes handicap pour laisser place, faire participer davantage les élèves en manque d'estime de soi qui s'attribueront des cartes coup de pouce en donnant lieu à des avantages, des moyens de progresser. Pascal : quels sont les impacts, L'enseignant peut aussi avoir recours à des jeux coopétitifs avec lesquels l'enseignant et les élèves choisiront des cartes handicaps ou coup de pouce

, Mme Barral : les interactions dans l'action permettent à l'élève de s'intégrer de communiquer avec les autres. La participation de l'élève est importante pour qu'il ait un nouveau regard sur lui. Et de faire évoluer ses jugements personnels et intrapersonnels

. Pascal, Le bien-être est un concept transversal sur lequel le professeur doit s'appuyer pour permettre le développement des apprentissages de l'élève. Il ne doit pas être vu comme une discipline à part entière mais fait partie du processus d'apprentissage. C'està-dire que les apprentissages dépendent d'une bonne estime de soi, si l'élève n'est pas en confiance, alors ses apprentissages s'en trouveront bloquer. C'est pourquoi il est, quelle devrait être la place du bien-être, l'estime de soi dans les programmes pour développer un meilleur climat de classe et rendre les élèves plus productifs ? Mme Barral : tout est sous-entendu

. Pascal, quelle est l'importance des interactions (en situation d'EPS) pour les élèves en manque de confiance en soi, ou pour gagner confiance en soi ?

, Mme Barral : un élève en manque de confiance en soi doit appartenir à un groupe pour qu'il puisse interagir avec les autres. Le fait de ne pas être seul va l'aider à dépasser ses échecs en pouvant reproduire les réponses des autres, en imitant même. L'important c'est qu'il puisse apporter une réponse à son tour. Pascal : comment optimiser la socialisation d'un élève

, Mme Barral : ce qui sous-entend que pour optimiser sa confiance, il faut qu'il sache qu'il existe, qu'on lui fait confiance, qu'il est utile et ce, même s'il fait des erreurs. Il appartient à un groupe et ses erreurs sont utiles à la fois pour lui mais aussi pour le groupe. Cela va leur permettre de se responsabiliser

L. Qu, il aura de lui deviendra gratifiante et assurera donc la construction de son estime de soi. Pascal : quelles vont être leurs attitudes, comportements qui vont manifester d'une meilleure estime de soi ?

, Mme Barral : les attitudes qui manifestent une meilleure estime de soi se traduisent par la participation, l'engagement par rapport à l'activité et par rapport au groupe. Oser dire, faire quel que soit le résultat obtenu. Par conséquent, un élève en bonne estime de soi c'est un élève qui a compris que même s'il commet des erreurs ou s'il est en échec face à une situation, il aura la possibilité de reprendre les choses avec ou sans l'aide de l'enseignant pour recommencer et se dire qu'il va y arriver

, Mme Barral : lorsque l'élève s'autorise l'erreur. L'essentiel est de vouloir (notion de motivation), d'avoir envie et de s'autoriser (ou d'autoriser : travail de l'enseignant) à refaire, tenter à nouveau, expérimenter. Ceci fait référence aux notions d'évaluation positive et de bienveillance par le droit à l'erreur. Entretien réalisé avec Mme Marigny

, Dimanche 18 mars, fait à Pontgoin, Durée, vol.22, p.15

, Pascal : qu'est-ce qu'un élève en manque d'estime de lui ?

, Mme Marigny : c'est un élève qui croit toujours qu'il ne va pas réussir, qu'il est mauvais par rapport aux autres et qui n'ose pas. Pascal : comment l'enseignant va-t-il développer l'estime de soi des élèves ?

, redonner confiance en soi c'est valoriser l'élève tous les jours en donnant des exercices qui sont à leurs portés, évitant l'échec. De les insérer dans une zone de confort pour leur montrer qu'ils savent déjà faire

, Mme Marigny : c'est leur donner de nouvelles connaissances par petites tranches. Pascal : selon vous d'où vient le mal-être d'un enfant/élève ?

, Mme Marigny : le mal-être provient de la comparaison par rapport aux autres, à ce qui est attendu à la fin de l'année. L'enfant se voit en échec. Il y a un décalage entre ce que l'on attend d'eux et ce qu'eux peuvent fournir. Pascal : c'est à l

, Mme Marigny : c'est à l'enseignant de s'adapter, mais inévitablement même si l'enseignant valorise le jeune va toujours se comparer aux autres. Même s'il a des exercices adaptés il saura qu'il est différent

. Pascal, Effectivement en EPS ils peuvent se valoriser dans les milieux ordinaires mais pas dans les IME car les élèves souffrent de handicaps psychomoteurs. Pascal : selon vous quelles sont les réactions, attitudes des élèves en manque de confiance en eux ? Mme Marigny : il va y avoir des élèves qui se mettent en retrait, que l'on n'entend pas, qui ne répondent pas aux questions, qui ne participent pas en classe, qui sont en retrait par rapport aux autres élèves, qu'ils veulent rester tout seul et d'autres qui ne vont pas respecter l'activité, la confiance, l'ouverture des élèves dépend-elle des stades de développement des élèves, à la personnalité de l'élève, à son caractère, à son vécu ? Mme Marigny : c'est souvent associé

, mais celui qui ne respecte pas l'activité, souvent il va énerver les autres, le professeur et on ne détecte pas forcément que c'est dû à un manque d'estime de soi. Pascal : comment faire prendre conscience à l'élève qu'il a une mauvaise estime de lui ? Mme Marigny : parfois il ne s'en rend même pas compte

, Et d'autres endroits où il y a un énorme travail à faire. En résultat, c'est davantage dans les projets d'école que ça peut figurer. Pascal : selon vous quelles vont-être les réactions/ le degré de participation des élèves et quelles vont être leurs attitudes, comportements qui vont manifester d'une meilleure estime de soi ?

, Mme Marigny : l'élève va mieux participer, il va être plus souriant, il va commencer à communiquer avec les autres. Il va être moins dans l'opposition. On va avoir plus de joie de vivre. Pascal : il y aura une énergie positive qui se développera au sein de la classe finalement

, les statuts) le fait de les responsabiliser de leur donner des tâches à faire peuvent les aider à se sentir plus autonome. La pédagogie Freinet où ils apprennent par eux-mêmes, où ils vont chercher par euxmêmes, mais pour ça il faut déjà qu'ils soient dans une démarche de chercheur et d'avoir envie d'apprendre. Il est aussi important de définir le cadre avec les élèves, que les règles soient définies ensemble. Comme ne pas faire mal, participer vraiment, passer la balle à tout le monde, Mme Marigny : il y a beaucoup de classes ou il y a des responsabilités (les rôles sociaux

, Mme Marigny : par opposition à un élève en manque d'estime de lui, c'est un élève qui participe qui va se mettre en avant n'a pas peur de l'échec. Même s'il échoue parfois, il continue d'avancer quand même. C'est quelqu'un qui accepte l'échec. Mais le mauvais joueur