L’importance de la prescription d’une activité physique « santé » chez l’enfant en médecine générale - Université Côte d'Azur Accéder directement au contenu
Mémoire D'étudiant Année : 2024

L’importance de la prescription d’une activité physique « santé » chez l’enfant en médecine générale

Résumé

Introduction : en France en 2017, 66% des jeunes âgés de 11 à 17 ans n’atteignent pas les recommandations d’activité physique de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) fixées à 60 minutes d’une activité physique d’intensité modérée à soutenue par jour. Et pourtant les bénéfices sur la santé d’une activité physique régulière ne sont plus à démontrer dans la littérature scientifique. La promotion de l’activité physique et sportive ainsi que la lutte contre les comportements sédentaires chez l’enfant sont devenues des enjeux majeurs de santé publique et un défi pour les systèmes de santé en France. Depuis mars 2017, les médecins généralistes peuvent prescrire du sport « santé » sur ordonnance mais sans prise en charge par la sécurité sociale. Objectif : cette étude vise à identifier les leviers permettant une meilleure prescription de l’activité physique « santé » chez l’enfant par le médecin généraliste. Matériel et méthode : nous avons tenté de répondre à cette étude à travers une étude qualitative. Des entretiens ont été réalisés auprès de 9 médecins généralistes exerçant à Nice et Valbonne afin de mettre en évidence leurs pratiques en matière de prescription d’activité physique. Résultats : seul 1 médecin généraliste sur 9 a prescrit de l’activité physique chez un enfant pour 3 médecins généralistes chez l’adulte. Un médecin a utilisé les échelles de ressenti. Les freins essentiels retrouvés chez les médecins sont le manque de temps, le manque de formation et une méconnaissance de réseaux adaptés pour orienter les patients. Les freins retrouvés chez les patients sont le déni de l’enfant ou de sa famille, le coût de la pratique sportive, les difficultés d’organisation ainsi que l’éloignement des centres. Discussion : l’absence de prise en charge de l’activité physique adaptée (APA) par la sécurité sociale représente un frein majeur à sa généralisation. Depuis plusieurs années l’assurance maladie reconnait l’efficacité de l’activité physique à visée thérapeutique ainsi que les économies générées à moyen et long terme. Elle espère mettre en place en 2024, à titre expérimental, le remboursement de l’APA chez les patients atteints d’un cancer en vue d’une généralisation. Cela serait une première avancée dans la reconnaissance du sport « santé ».
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Dates et versions

dumas-04564229 , version 1 (30-04-2024)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-04564229 , version 1

Citer

Clémence Llorca. L’importance de la prescription d’une activité physique « santé » chez l’enfant en médecine générale. Médecine humaine et pathologie. 2024. ⟨dumas-04564229⟩
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