AVC ischémiques au CHU de Saint-Pierre de la Réunion en 2013 : diagnostic des dysfonctionnements et réflexions sur l'optimisation de la prise en charge précoce - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2014

AVC ischémiques au CHU de Saint-Pierre de la Réunion en 2013 : diagnostic des dysfonctionnements et réflexions sur l'optimisation de la prise en charge précoce

Résumé

Introduction : L’accident vasculaire cérébral (AVC) est l’affection neurologique la plus fréquente et est une urgence médicale. L’objectif de notre étude est d’analyser les facteurs pré et intra-hospitaliers qui entravent la réalisation de la thrombolyse au sein de la filière AVC du service d’accueil et d’urgences (SAU) de St-Pierre de La Réunion, afin d’optimiser le traitement efficace qui est la thrombolyse car on sait que celui-ci doit être délivré dans les 4h30 après le début des symptômes. Méthode : Notre travail a consisté à réaliser une étude rétrospective observationnelle monocentrique sur le site des urgences de l’hôpital de St-Pierre durant l’année 2013. Résultats : Sur cette période, 200 AVC ischémiques ont été dénombrés. Seulement 15% ont été thrombolysés. Le manque d’information ou d’éducation du patient était de 20%, avec 40 sujets passés chez leur médecin traitant en premier lieu qui n’ont pas bénéficié de thrombolyse p<0.001. Ils avaient un délai moyen en heures d’arrivée aux urgences de 12h45 [3h45-39h15] p<0.0002. L’isolement du sujet à hauteur de 10% restaient les 2 problèmes en pré-hospitalier. Ce qui entraînait un délai dépassé d’arrivée aux urgences donc l’impossibilité de réaliser une thrombolyse. Une étude plus ancienne au sein de cette même filière avait permis de réduire les délais intra-hospitaliers entre l’arrivée au SAU, le premier contact médical, la réalisation de l’imagerie et l’obtention de la thrombolyse, c’est pourquoi les facteurs intra-hospitaliers n’étaient pas significatifs. Conclusion : Notre étude a montré qu’il existait un nombre non négligeable de patients présentant des facteurs de risques d’AVC modifiables ou contrôlables. Le manque d’éducation des patients entraînait un retard de prise en charge considérable, ce qui impose de continuer et de renforcer les campagnes d’informations au grand public pour sensibiliser davantage la population. Mais aussi de renforcer l’information de prévention auprès des médecins généralistes pour qu’ils puissent mieux relayer les messages clés à leurs patients afin que la prise en charge soit optimale.
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  • HAL Id : dumas-01080499 , version 1

Citer

Fanny Pichard. AVC ischémiques au CHU de Saint-Pierre de la Réunion en 2013 : diagnostic des dysfonctionnements et réflexions sur l'optimisation de la prise en charge précoce. Médecine humaine et pathologie. 2014. ⟨dumas-01080499⟩
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