La prévention de la prématurité est un enjeu de santé publique majeur dans le monde. Chaque année, 15 millions d’enfants naissent prématurément, avec un risque significatif d’affections et de décès néonataux. Les prématurés courent plus de risques de souffrir de complications et d’handicaps permanents, tels qu’une déficience mentale, une infirmité motrice cérébrale, des pathologies pulmonaires ou encore une perte de vue et de l’audition. Ce travail expose des études de supplémentation par voie orale réalisées sur des femmes sans ou avec facteurs de risques de développer une grossesse prématurée. La voie vaginale a aussi été utilisée pour étudier l’effet des acides gras polyinsaturés (AGPI) oméga 3 chez des femmes avec facteurs de risques d’accouchements prématurés, afin d’étudier leurs effets en contournant les étapes complexes d’absorption des lipides. Au total, les études de supplémentation en AGPI oméga 3 pendant la grossesse montrent des améliorations en ce qui concerne le poids de l’enfant prématuré, sa taille mais aussi une augmentation de la durée de la grossesse. L’étude du métabolisme des AGPI pourrait expliquer par quels mécanismes d’actions ils entrent en jeu dans la prématurité. Des études sur les animaux sont exposées pour déterminer leurs rôles sur l’inflammation causée par une infection amniochoriale, les chorioamniotiques aiguës (CAM) entre autres qui sont retrouvées dans 20 à 70% des accouchements prématurés, ou sur les ruptures prématurées des membranes amniochoriales qui surviennent dans 30% des accouchements prématurés. Des apports nutritionnels en AGPI oméga 3 ont été proposés chez les femmes enceintes. Ce travail expose toutes les sources naturelles ou industrielles dans lesquelles les AGPI oméga 3 sont retrouvés.