Les transports urbains apparaissent comme une combinaison complexe d'activités urbaines essentielles dont la vaste majorité de la population kényane dépend. Les deux transports en commun que nous allons étudier font partie du paysage urbain de la yule de Nairobi et sont incontournables dans la vie de chacun de ses habitants. En effet, La compagnie formelle de bus Kenya Bus Service Stagecoach Ltd et le secteur artisanal et semi-informel dénommé matatu, du nom de ses véhicules, dominent le marché des services de transports publics de la métropole. Le matatu est un véhicule qui freine et qui accélère brusquement, qui slalome entre les voitures et qui s'arrête n'importe où pour faire monter ou descendre un passager. Cependant, le phénomène matatu a littéralement explosé pendant ces vingt dernières années montrant combien les transports publics formels sont devenus inadaptés à l'espace urbain actuel et à la population de la capitale. Très peu d'études, et encore moins récentes, ont été produites au sujet des matatus. Cette étude tente de façonner une approche contemporaine de ce secteur dans la ville de Nairobi afin de comprendre comment s'organisent les deux principaux modes de transports en commun dans la capitale kenyane. Cela comprend l'évolution mais aussi la description actuelle de l'industrie matatu ainsi que celles des bus de la compagnie KBS, que ce soit en termes de fonctionnement mais aussi d'utilisation de la part des citadins. La concurrence entre les deux moyens de transport, ainsi que les problèmes causés par le secteur matatu comme partie du système de transport public, seront également traités. J'ai ensuite examiné le cas d'une ligne suivie par les bus et les matatus et représentative des transports publics dans l'espace urbain, cela dans le but d'analyser plus en détails les activités du secteur artisanal à une échelle locale.