Le mémoire porte sur la place de la musique en philosophie, selon Vladimir Jankélévitch. Si la musique n'est pas destinée à être morale, et n'est pas non plus un langage, elle est à la fois expressive et inexpressive, un « je-ne-sais-quoi » qui permet de saisir l'insaisissable et l'ineffable. En ceci, la musique devient une véritable question philosophique et une expérience humaine. L'ineffable, ce qui se passe en un instant pour disparaître presque immédiatement, c'est ce qui est le plus important pour Jankélévitch. Et si la musique sert à la philosophie c'est parce qu'elle est précisément la discipline qui permet de nous en rappeler. Ainsi, si la musique ne parle pas, nous devons parler d'elle encore et encore.