Primary aldosteronism and left ventricle in 2D echocardiography : new insights
Hyperaldostéronisme primaire : nouvelles données morphologiques et fonctionnelles sur le ventricule gauche en échocardiographie bidimensionnelle
Résumé
Objective : Although primary aldosteronism (PA) is the first cause of secondary hypertension and has shown a higher prevalence of cardiovascular complications, left ventricular systolic and diastolic function is not fully described. We compared with a strict methodology left ventricular geometry, systolic and diastolic function between patients with PA and with essential hypertension (EH) Methods : We extracted patients with PA from Bordeaux hospitals’s PMSI-database, and matched them with patients with EH on 24 hours blood pressure, age, sex, body mass index. We compared left ventricular mass, geometry, left ventricular ejection fraction (LVEF), longitudinal strain in apical four chambers, circonferential and radial systolic strain, diastolic function and left atrial volume. Results : 35 patients with PA were strictly matched with 35 patients with EH. Indexed left ventricular mass is higher, left ventricular geometry more concentric and longitudinal systolic strain lower in PA group versus EH group. (60,6 +/- 16,1 vs 47,3 +/- 18.6 g/m2.7, p = 0,003, 0,44+/- 0,08 vs 0,36 +/- 0,06, p = 5.10-5 et -17.8 +/- 3,4, -20.3 +/- 3,6 %, p = 0,004). We found a trend to an increased left atrial volume (65.6 +/-22,9 ml vs 56,1+/-21,3 ml, p = 0,086). We haven’t found any other difference between the 2 groups. Conclusion : This is the first study to describe left ventricular longitudinal systolic function’s degradation in PA. We found, once again, a left ventricular mass and maybe atrial volume higher than in EH. Both of this parameters wield an independant pronostic value of cardiovascular evens, explaining the higher prevalence of cardiovascular events in patients with PA.
Objectifs : L’hyperaldostéronisme primaire (HAP) est la première cause d’hypertension artérielle (HTA) secondaire. Malgré cela, et malgré les études évoquant un excès d’événements cardiovasculaires dans cette population, la géométrie et les fonctions ventriculaires gauches (VG) systoliques ou diastoliques des patients porteurs d’un HAP restent encore mal connues. Notre objectif est de comparer avec une méthodologie rigoureuse la géométrie, la fonction systolique et diastolique du VG dans l’HAP et l’HTA essentielle à niveau de pression artérielle des 24h équivalent. Méthodes : Nous avons extrait de la base PMSI du CHU de Bordeaux les patients avec un diagnostic d’HAP entre 2007 et 2015 et les avons appariés à des patients porteurs d’une HTA essentielle sur l’âge, le sexe, l’indice de masse corporelle et la pression artérielle des 24h. Nous avons comparé dans ces 2 groupes la masse et la géométrie ventriculaires gauches, la FEVG, le strain systolique longitudinal en 4 cavités, circonférentiel et radial, le profil transmitral, le doppler tissulaire à l’anneau mitral et le volume de l’oreillette gauche (OG). Résultats : 35 patients ont été inclus et correctement appariés à 35 témoins. La masse ventriculaire gauche indexée à la puissance 2.7 est significativement plus importante, la géométrie plus concentrique, et le strain longitudinal significativement plus abaissé dans le groupe patients que dans le groupe témoins (60,6 +/- 16,1 vs 47,3 +/- 18.6 g/m2.7, p = 0,003, 0,44+/- 0,08 vs 0,36 +/- 0,06, p = 5.10-5 et -17.8 +/- 3,4, -20.3 +/- 3,6 %, p = 0,004). Il y a une tendance nette à une majoration du volume de l’oreillette gauche (65.6 +/-22,9 ml vs 56,1+/-21,3 ml, p = 0,086) n’y a pas de différence significative entre les 2 groupes sur les autres paramètres étudiés. Conclusion : Cette étude est la première à rapporter une altération de la fonction systolique longitudinale dans l’HAP. Ceci s’associe à une hypertrophie ventriculaire gauche concentrique et peut-être à une dilatation de l’oreillette gauche plus importante que dans l’HTA essentielle. Chacun de ces paramètres possède une valeur pronostique indépendante de la survenue d’événements cardiovasculaires. Ces données permettent de mieux comprendre l’augmentation du risque cardiovasculaire dans cette population.
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