Introduction : Les Syndromes de Cushing (SC) sévères bénéficient de traitements, inhibiteurs de la stéroidogenèse tels que la Métopirone. En bloquant la stéroidogenèse, des stéroïdes peu abondants s’accumulent et sont responsables de réactions croisées dans les immunodosages de cortisol. Objectif : L’objectif de notre étude est d’évaluer l’existence d’un biais du dosage de cortisol de routine par immunodosages par rapport à dosage du cortisol par spectrométrie de masse, considérée comme technique de référence lors des traitements de Syndrome de Cushing. Matériel et méthode : Étude prospective portant sur 53 patient sur lesquels de tests à la Métopirone sont réalisés pour l’exploration et sur 5 patients traité par Métopirone (un cas de corticosurrénalome et 4 cas de SC étudie de manière moins exhaustive). Le dosage de cortisol sérique a été réalisé par immunodosage et par LC /MSMS. Le dosage du 11-déoxycortisol, de la testostérone et de la 17hydroxyprogestérone étaient réalisés aussi par LC/MSMS. Résultats : Nous avons montré un biais entre la cortisolémie msF en LC /MSMS et la cortisolémie en immunodosage irF chez les patients ayant reçu un inhibiteur de la stéroïdogenèse, la métopirone en courte et longue durée. Dans le cas du corticosurrénalome, nous n’avons pas pu mettre en évidence le stéroïde responsable de ce bais. Concernant le test à la Métopirone , c’est le 17-OHP qui est incriminé. Conclusion : Un suivi des cortisolémies par LC/MSMS est préférable lors d’un traitement par métopirone.