Sécurisation du circuit hospitalier de préparation des chimiothérapies : application de l’analyse de risque a priori
Résumé
De par la toxicité des molécules de chimiothérapies, et la nécessité de garantir pour le patient une préparation stérile, nominative et adaptée, la préparation des poches de chimiothérapies apparaît comme une étape particulièrement à risque. Dès lors, le circuit de préparation des chimiothérapies doit être sécurisé par un programme de gestion des risques a priori encourus par le patient, qui est par ailleurs une exigence réglementaire.
L’étude de risques a priori réalisée par la méthode d’Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et leur Criticité, a permis l’identification, à chaque étape du processus de préparation des chimiothérapies, de l’ensemble des modes de défaillances, leurs causes, leurs conséquences possibles pour le patient et leur moyen de détection. Cette analyse a été complétée d’un état des lieux des mesures-barrières déjà existantes contre ces risques. La cotation de ces scenarii à risques, en terme de gravité, fréquence, détectabilité et niveau de maîtrise des risques par les mesures- barrières existantes, a permis la hiérarchisation de ces risques afin de prioriser un plan d’action sur les risques les plus critiques.
Ce plan d’action consiste en la mise en place, pour chaque risque, de mesures d’amélioration les plus adaptées, c’est-à-dire les plus efficaces à moindre effort.
Cette analyse a permis la réduction de la criticité des risques jugés inacceptables à un niveau tolérable. Elle sera par la suite complétée d’un plan de gestion du risque résiduel, ancrant ce projet dans une réelle politique d’amélioration continue de la qualité.
L’étude de risques a priori réalisée par la méthode d’Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et leur Criticité, a permis l’identification, à chaque étape du processus de préparation des chimiothérapies, de l’ensemble des modes de défaillances, leurs causes, leurs conséquences possibles pour le patient et leur moyen de détection. Cette analyse a été complétée d’un état des lieux des mesures-barrières déjà existantes contre ces risques. La cotation de ces scenarii à risques, en terme de gravité, fréquence, détectabilité et niveau de maîtrise des risques par les mesures- barrières existantes, a permis la hiérarchisation de ces risques afin de prioriser un plan d’action sur les risques les plus critiques.
Ce plan d’action consiste en la mise en place, pour chaque risque, de mesures d’amélioration les plus adaptées, c’est-à-dire les plus efficaces à moindre effort.
Cette analyse a permis la réduction de la criticité des risques jugés inacceptables à un niveau tolérable. Elle sera par la suite complétée d’un plan de gestion du risque résiduel, ancrant ce projet dans une réelle politique d’amélioration continue de la qualité.