Le romarin, Rosmarinus officinalis L., une Lamiacée médicinale de la garrigue provençale
Résumé
Sacrée dès l'Antiquité, l'utilisation du Romarin a perduré en tant que plante aromatique et médicinale. Il s'inscrit aujourd'hui comme alternative intéressante dans les problématiques environnementales dans les industries pharmaceutique, agroalimentaire, cosmétique, etc... L'historique et l'aspect botanique du Romarin seront tout d'abord abordés, puis la composition chimique du Romarin et son huile essentielle. Par la suite, ses propriétés pharmacologiques et ses utilisations seront étudiées ainsi que sa toxicologie. Le Romarin, originaire du bassin méditerranéen, est un arbrisseau de la famille des Lamiacées, il en existe de nombreux cultivars. Les principaux constituants du Romarin sont l'acide rosmarinique, le carnosol, l'acide carnosolique, le camphre. Son huile essentielle voit sa composition varier selon la période de récolte et la partie de plante récoltée. Il en existe trois chémotypes. Rosmarinus officinalis L. a fait l'objet de nombreuses études montrant diverses activités pharmacologiques dans de nombreux domaines. Certaines de ces activités lui confèrent une utilité en thérapeutique sur différentes sphères corporelles, que ce soit en phytothérapie, aromathérapie, etc... Le Romarin est également utilisé en médecine vétérinaire, en parfumerie, en phytosanitaire, dans la maison et en cuisine. A tous ces effets positifs ne s'opposent que très peu de contre-indications, quelques interactions médicamenteuses et allergies. A dose thérapeutique, le Romarin ne présente que de rares effets indésirables (nausées), témoin de sa faible toxicité.