Cette recherche vise à déterminer s’il existe, chez des élèves de CE1, une relation d’influence entre l’exposition à l’écrit, la motivation à travers le sentiment d’efficacité en lecture et la réussite scolaire par le biais de la performance en lecture. Elle s’appuie principalement sur la théorie de l’auto-efficacité perçue de Bandura (2003) et les travaux de Masson (2011) sur la mesure du Sentiment d’Efficacité Personnelle (SEP) en lecture. L’étude avançait qu’une forte exposition aux écrits serait proportionnellement corrélée à un niveau de Sep en lecture élevé. Inversement, une trop faible exposition aux écrits serait corrélée à un Sep en lecture faible. Pour vérifier cette hypothèse, il a tout d’abord été nécessaire d’élaborer un test de mesure du SEP lecture adapté à des élèves de CE1. Je me suis pour cela appuyé sur le test préexistant de Masson initialement destiné à un public de cycle 3. Les élèves ont été soumis à des questionnaires visant à évaluer le SEP en lecture, le degré d’exposition à l’écrit et la performance en fluence. Le nouveau test de mesure du SEP en lecture adapté aux élèves de cycle 2 a révélé une fiabilité très importante des réponses aux deux tests et en fait ainsi un outil de mesure recevable. Toutefois, cette recherche n’a pas permis de mettre en évidence de relation entre le niveau d’exposition à l’écrit d’élèves de CE1 et leur Sentiment d’Efficacité Personnelle en lecture. Il semble que, si cette relation existe, elle induise un niveau d’exposition à l’écrit minimal que je n’ai pas relevé auprès de l’échantillon de l’étude.