La maladie d'Alzheimer est la maladie neurodégénérative la plus répandue en France. Selon ses stades d'évolution, elle peut impacter tous les aspects du quotidien et toutes les activités qui en font partie. De par mon vécu et mes expériences de stages, j'ai souhaité m'intéresser de plus près au maintien à domicile des personnes atteintes de cette maladie incurable. Cette étude, réalisée avec une méthode clinique, recherche l'impact de l'ergothérapeute intervenant au domicile de personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer et de leur aidant principal par le programme COTID. Trois entretiens semi-directifs ont été menés. Ils ont été analysés selon le cadre théorique posé précédemment : le modèle systémique, le concept d'accompagnement et le programme COTID. Le rôle de l'ergothérapeute auprès de l'aidant familial est indiscutable. Il a été mis en évidence par les entretiens et leur analyse. L'ergothérapeute ne restaure pas les capacités cognitives comme le souhaiterait l'aidant, mais il intervient sur les activités de la vie quotidienne et les activités signifiantes pour le patient en passant par la mémoire procédurale. Le tout se fait en incluant l'aidant dans la prise en charge, ce dernier fait partie du système. L'inclure c'est le considérer lui et ses capacités. Le mettre en valeur permettra de développer ces dernières. Aujourd'hui, le système de santé français impose des limites à la pratique de ce programme ergothérapique. L'ergothérapeute doit pouvoir déléguer la prise en charge afin de mener à bien le suivi.