Introduction : plusieurs études ont démontré que la douleur était bien présente chez l’enfant et le nouveau-né. Ainsi, l'enfant ressent différentes émotions face au monde hospitalier et à la douleur induite par les soins. L'enfant arrive dans un endroit qui lui est inconnu, qui suscite différentes émotions. Ces différentes émotions que peut ressentir l'enfant lors d'une hospitalisation sont de l'ordre de la peur, de l'angoisse, ou de l'anxiété. Il est important d'agir sur ses émotions afin de permettre à l'enfant d’être plus détendu et que le soin soit mieux vécu.

Objectif : ce travail traitera de la façon dont la puéricultrice peut accompagner l’enfant de 6 à 12 ans dans la gestion de ses émotions afin de l’aider à mieux appréhender un soin douloureux dans un service d’urgence pédiatrique.

Méthodologie : L’enquête qualitative semblant la plus adaptée pour ce travail, nous réaliserons des entretiens semi-directifs afin de laisser une liberté de réponse suffisante aux professionnels interrogés.

Résultats : les professionnelles évoquent principalement comme émotions ressenties par l’enfant lors des soins la peur et l’angoisse, avec la peur d’avoir mal et la peur de l’inconnu, qui se caractérisent par des cris, des pleurs ou encore un refus de soin. Ils évoquent aussi un lien entre la douleur et les émotions, en disant que si on aide l’enfant à gérer ses émotions, alors sa douleur émotionnelle diminuera elle aussi. Les professionnelles pensent que la relation de confiance entre la puéricultrice, l’enfant et ses parents est primordiale pour aider l’enfant dans la gestion de ses émotions. Cette relation de confiance est basée selon les soignantes sur l’information, l’explication, le dialogue, la présence des parents durant la prise en soin, ainsi que le fait d’avoir un discours adapté au niveau de compréhension de l’enfant. Ainsi, le fait d’instaurer une relation de confiance entre la puéricultrice, l’enfant et ses parents va l’aider à gérer ses émotions, ce qui va diminuer la douleur ressentie lors des soins.

Conclusion : il est important d’agir sur la composante physique de la douleur avec les moyens antalgiques et la composante émotionnelle avec l’aide de la relation de confiance afin d’aider l’enfant à mieux appréhender les soins.