En France et dans le monde, on assiste à un intérêt croissant pour les alimentations à dominance végétale, comme le végétarisme ou le végétalisme. Dans les pays occidentaux, ces choix alimentaires résultent principalement de motivations liées à l’éthique animale, à l’environnement, à la santé. Par ailleurs, plusieurs défis majeurs seront à relever au 21ème siècle : atténuer les effets des changements climatiques, la perte de biodiversité et la diminution des ressources en eau (défi environnemental) ; faire diminuer la prévalence de surpoids/obésité et des maladies chroniques (défi de santé publique) ; réduire la faim dans le monde (défi de sécurité alimentaire) ; réévaluer notre rapport avec les autres espèces animales et le traitement que nous leur réservons (défi lié à l’éthique animale). Le développement des alimentations à dominance végétale serait une réponse possible et efficace à ces quatre défis. Les professionnel·le·s de santé ont un rôle primordial à jouer, en garantissant la santé des populations végétarienne et végétalienne. Leur responsabilité est également d’encourager ces alimentations, dans la mesure où, bien menées, elles seraient un important levier d’amélioration de la santé individuelle et publique.