Mémoires Année : 2018

Impact of gender on the occurence of side effects under statins in general medecine

Impact du genre sur la survenue d’effets indésirables sous statines en médecine générale

Résumé

Many studies evaluate the relation between side effects and statins use but not much has reviewed the gender impact. The purpose of this study was to evaluate the impact of gender on the occurence of side effects under statins in general medicine. Materials and methods: a descriptive epidemiological transversal study was made from the cases reported by global practitioners to the french regional pharmacovigilance center and in the pharmacovigilance database. Results: in the study, 1901 patients were included, there was 1134 men and 767 women (sex-ratio=1,48). Independently of the sex, the most reported and filed side effect in SOC term was musculoskeletal affection (36,8% for mens versus 34,8% for women, p=0,408). Women declare side effects earlier (389,4 days versus 571 days, p<0,001). They were older (64,0 years median 65 years old versus an average of 59,6 years, median of 60, p<0,001). Women had more cutaneous complaint (16,2% versus 10,0%, p<0,001), gastrointestinals complaint (12,8% versus 7,1%, p=0,001) and ear problems (3,1% versus 1,0%, p=0,001). Men had more injury caused by the procedure (7,8% versus 4,3%, p=0,002) and reproductive organs damages (7,5% versus 1,2%, p<0,001). Statins use was equivalent for both sexes. Conclusion: there are many differences in the occurence of side effects under statins according to the gender in general medicine. A particular attention must be paid to the use of this molecules in first intent and an automatic resort to pharmacovigilance must be done.
Introduction. De nombreuses études ont évalué le lien entre la survenue d’effets indésirables (EI) et la prise de statines. Peu d’entre elles ont étudié l’impact du genre. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact du genre sur la survenue d’EI sous statines en médecine générale. Méthodes. Il s’agit d’une étude épidémiologique transversale descriptive à partir de cas déclarés par les médecins généralistes (MG) auprès des centres régionaux de pharmacovigilance français et enregistrés au sein de la base nationale de pharmacovigilance. Résultats. Nous avons inclus 1901 patients, il y avait 1134 hommes et 767 femmes (sex-ratio=1,48). Indépendamment du genre, l’EI le plus déclaré et classé en terme SOC était les affections musculosquelettiques (36,8 % chez les hommes versus 34,8 % chez les femmes, p=0,408). Les femmes déclaraient plus précocement les EI (389,4 jours versus 571 jours, p<0,001). Elles étaient plus âgées (64,0 années, médiane à 65 ans versus 59,6 années en moyenne, médiane à 60 ans, p<0,001). Les femmes présentaient plus d’affections cutanées (16,2 % versus 10,0 %, p<0,001), gastro-intestinales (12,8 % versus 7,1 %, p=0,001) et de l’oreille (3,1 % versus 1,0 %, p=0,001). Les hommes présentaient plus de lésions liées aux procédures (7,8 % versus 4,3 %, p=0,002) et d’affections des organes de reproduction (7,5 % versus 1,2 %, p<0,001). Les EI étaient plus graves chez les hommes (19,8 % versus 14,1 %, p<0,001). L’utilisation des statines étaient équivalentes dans les deux sexes. Conclusion. Il existe des différences quant à la survenue d’EI sous statine en fonction du genre en MG. Une attention particulière doit être portée à l’utilisation de ces molécules en soins premiers et le recours à la pharmacovigilance plus systématique.
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Citer

Camille Vaillant. Impact du genre sur la survenue d’effets indésirables sous statines en médecine générale. Médecine humaine et pathologie. 2018. ⟨dumas-01869984⟩
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