État des lieux, en Picardie, des connaissances du sujet âgé à domicile, à risque de chute, en matière de prévention et d'évaluation
Résumé
Introduction : la chute de la PA est fréquente, parfois grave, avec diverses conséquences possibles: médico-sociales, perte d’autonomie, financières. Sa prise en charge est codifiée par les autorités de santé grâce à des recommandations basées sur la connaissance des facteurs de risque mais peu d’études s’intéressent aux connaissances des PA. Matériel et méthode : nous avons mené une enquête transversale, quantitative et descriptive par auto-questionnaire fermé, destiné au patient chuteur à domicile, ou à risque selon leur médecin. L’objectif principal était d’évaluer les connaissances des PA concernant le risque de chute. Les objectifs secondaires étaient de rechercher une différence entre chuteurs et non chuteurs, ainsi que les freins à l’instauration de moyens de prévention. Résultats : l’analyse statistique montrait 60,3% de bonnes réponses contre 27,5% d’erreurs. Il n’y avait pas de différences entre chuteurs et non chuteurs avec respectivement 65% et 58% de bonnes réponses, 26% et 29% d’erreurs, sans significativité statistique (p=0,13). Les patients se trompaient majoritairement sur la normalité de la chute avec l’âge, l’isolement et le sexe féminin, et avaient de bonnes connaissances sur la perte musculaire, l’âge et les difficultés de marche préalables. Nos résultats montraient que le sentiment de sécurité ressenti malgré la connaissance du risque de l’aménagement, rendait inutile une visite de professionnels et freinait la prévention. Conclusion : les PA ont de bonnes connaissances en matière de risques de chute mais ce phénomène persiste. Repenser la gériatrie en terme d’accès aux structures filiarisées et en valorisant les bénéfices attendus favorise la prévention.
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Leclercq Kévin. Thèse d'excercice Médecine générale (UPJV).pdf (3.34 Mo)
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