Influence de la lymphopénie sur la réponse au Cetuximab en première ligne de chimiothérapie palliative dans les carcinomes épidermoïdes des VADS
Résumé
Les carcinomes épidermoïdes des voies aérodigestives supérieures sont des cancers de mauvais pronostic. Le cetuximab a constitué un espoir mais un petit nombre de patients traités semblent réellement en avoir le bénéfice en terme de survie, et ce, au prix d’une toxicité surajoutée et d’un coût important. Aucun facteur prédictif d’efficacité n’a pu être établi. Les mécanismes immunitaires et en particulier l’ADCC semblent être fortement impliqués dans la réponse tumorale. Le but de notre étude était d’étudier l’impact de la lymphopénie chez les patients traités par cetuximab pour un carcinome épidermoïde des VADS en situation palliative.
Matériel et méthode :
Cette étude incluait les patients traités par Sel de Platine + 5FU +/- Cetuximab au Centre Henri Becquerel, entre 2005 et 2014, pour un carcinome épidermoïde des VADS en situation palliative. Les patients étaient répartis en deux catégories en fonction de leur taux de lymphocyte (lymphopénique ou non lymphopénique) puis nous avons comparé leur médiane de survie en fonction du traitement reçu.
Résultats :
Nous avons mis en évidence l’absence de bénéfice significatif en survie sans progression chez les patients lymphopéniques (lymphocytes <1,2 G/L) traités par cetuximab + chimiothérapie par rapport aux patients lymphopéniques traités par chimiothérapie seule (p=0,61) alors que ce bénéfice significatif a été retrouvé dans la population générale (p=0,035) et chez les patients lymphopéniques (p=0,004). La tendance était la même en survie globale mais les résultats n’étaient pas significatifs.
Conclusion :
Bien qu’il faille confirmer nos résultats par une étude prospective à plus forte puissance, la lymphopénie pourrait guider l’instauration d’un traitement par cetuximab, en situation palliative, car les patients non lymphopéniques semblent être ceux qui bénéficient de ce traitement en termes de SSP. Il serait intéressant de pouvoir analyser la fonction qualitative et quantitative des différents types de lymphocytes.
Matériel et méthode :
Cette étude incluait les patients traités par Sel de Platine + 5FU +/- Cetuximab au Centre Henri Becquerel, entre 2005 et 2014, pour un carcinome épidermoïde des VADS en situation palliative. Les patients étaient répartis en deux catégories en fonction de leur taux de lymphocyte (lymphopénique ou non lymphopénique) puis nous avons comparé leur médiane de survie en fonction du traitement reçu.
Résultats :
Nous avons mis en évidence l’absence de bénéfice significatif en survie sans progression chez les patients lymphopéniques (lymphocytes <1,2 G/L) traités par cetuximab + chimiothérapie par rapport aux patients lymphopéniques traités par chimiothérapie seule (p=0,61) alors que ce bénéfice significatif a été retrouvé dans la population générale (p=0,035) et chez les patients lymphopéniques (p=0,004). La tendance était la même en survie globale mais les résultats n’étaient pas significatifs.
Conclusion :
Bien qu’il faille confirmer nos résultats par une étude prospective à plus forte puissance, la lymphopénie pourrait guider l’instauration d’un traitement par cetuximab, en situation palliative, car les patients non lymphopéniques semblent être ceux qui bénéficient de ce traitement en termes de SSP. Il serait intéressant de pouvoir analyser la fonction qualitative et quantitative des différents types de lymphocytes.
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