Représentations et gestion des traitements par opioïdes forts ; vision croisée des patients et des infirmiers : les infirmiers
Résumé
Introduction :
Strong opioids suffer from a controversial image between major and narcotic analgesics. The objective of this study was to understand the representations and their consequences on the management of strong opioids for nurses.
Method :
A qualitative study of the semi-directed interviews is under way until data saturation, with the nurses of the Var and Bouches-du-Rhône, recruited by intentional theoretical sampling. The topics covered by the maintenance guide were the names, knowledge, management of strong opioid treatment on a daily basis, and the relationship of nurses to physicians and patients.
Results :
17 nurses with various profiles were recruited between September 21, 2017 and March 23, 2018. The nurses described a change in mentalities encouraged, and a relative confidence in the management of strong opioids. The main representation of opioids was that of an effective analgesic. However, their activities in practice demonstrate the presence of people still related to the administration of opioid treatment to patients. The main barriers expressed were related to fear of adverse effects, addiction, death and end of life.
Discussion :
The triangulation of data with the study of Céline Barres and the literature, allows us to see that beliefs about persistent strong opioids among actors: patients, nurses and doctors. It is therefore necessary to revalue the image of the strong opponent via information and training of all these actors, mainly targeting these received ideas. The practical training of carers seems an important lever, if it is well framed. There is a need to upgrade the doctor-nurse relationship to make therapeutic education more effective and reduce patient disruption.
Strong opioids suffer from a controversial image between major and narcotic analgesics. The objective of this study was to understand the representations and their consequences on the management of strong opioids for nurses.
Method :
A qualitative study of the semi-directed interviews is under way until data saturation, with the nurses of the Var and Bouches-du-Rhône, recruited by intentional theoretical sampling. The topics covered by the maintenance guide were the names, knowledge, management of strong opioid treatment on a daily basis, and the relationship of nurses to physicians and patients.
Results :
17 nurses with various profiles were recruited between September 21, 2017 and March 23, 2018. The nurses described a change in mentalities encouraged, and a relative confidence in the management of strong opioids. The main representation of opioids was that of an effective analgesic. However, their activities in practice demonstrate the presence of people still related to the administration of opioid treatment to patients. The main barriers expressed were related to fear of adverse effects, addiction, death and end of life.
Discussion :
The triangulation of data with the study of Céline Barres and the literature, allows us to see that beliefs about persistent strong opioids among actors: patients, nurses and doctors. It is therefore necessary to revalue the image of the strong opponent via information and training of all these actors, mainly targeting these received ideas. The practical training of carers seems an important lever, if it is well framed. There is a need to upgrade the doctor-nurse relationship to make therapeutic education more effective and reduce patient disruption.
Introduction :
Les opioïdes forts souffrent d'une image controversée entre antalgiques majeurs et stupéfiants. L’objectif de cette étude était de comprendre les représentations et leurs conséquences sur la gestion des opioïdes forts chez les infirmiers.
Méthode :
Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été menée jusqu’à saturation des données, auprès des infirmiers du Var et des Bouches-du-Rhône, recrutés par échantillonnage théorique intentionnel. Les thèmes abordés par le guide d’entretien étaient les représentations, les connaissances, la gestion du traitement par opioïdes forts au quotidien, ainsi que la relation des infirmiers avec les médecins et les patients.
Résultats :
17 infirmiers aux profils variés ont été recrutés entre le 21 septembre 2017 et le 23 mars 2018. Les infirmiers décrivaient une évolution des mentalités encourageante, et une relative assurance dans la gestion des opioïdes forts. La représentation principale concernant les opioïdes forts était celle d'un antalgique efficace. Cependant leurs activités en pratique démontraient la présence de freins encore manifeste concernant l'administration des traitements morphiniques aux patients. Les principaux freins exprimés étaient liés à la peur des effets indésirables, de la dépendance, de la mort, et de la fin de vie.
Discussion :
La triangulation des données avec l'étude de Céline Barres et la littérature, nous permet de constater que les fausses croyances concernant les opioïdes forts persistent chez tous les acteurs : les patients, les infirmiers et les médecins. Il est donc nécessaire de revaloriser l'image des opioïdes forts via une information et une formation de tous ces acteurs, en ciblant principalement ces idées reçues. La formation pratique des soignants semble un levier important, si elle est bien encadrée. Il est nécessaire de revaloriser la relation médecin-infirmier pour rendre l'éducation thérapeutique plus efficiente et ainsi diminuer les freins chez les patients.
Méthode :
Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été menée jusqu’à saturation des données, auprès des infirmiers du Var et des Bouches-du-Rhône, recrutés par échantillonnage théorique intentionnel. Les thèmes abordés par le guide d’entretien étaient les représentations, les connaissances, la gestion du traitement par opioïdes forts au quotidien, ainsi que la relation des infirmiers avec les médecins et les patients.
Résultats :
17 infirmiers aux profils variés ont été recrutés entre le 21 septembre 2017 et le 23 mars 2018. Les infirmiers décrivaient une évolution des mentalités encourageante, et une relative assurance dans la gestion des opioïdes forts. La représentation principale concernant les opioïdes forts était celle d'un antalgique efficace. Cependant leurs activités en pratique démontraient la présence de freins encore manifeste concernant l'administration des traitements morphiniques aux patients. Les principaux freins exprimés étaient liés à la peur des effets indésirables, de la dépendance, de la mort, et de la fin de vie.
Discussion :
La triangulation des données avec l'étude de Céline Barres et la littérature, nous permet de constater que les fausses croyances concernant les opioïdes forts persistent chez tous les acteurs : les patients, les infirmiers et les médecins. Il est donc nécessaire de revaloriser l'image des opioïdes forts via une information et une formation de tous ces acteurs, en ciblant principalement ces idées reçues. La formation pratique des soignants semble un levier important, si elle est bien encadrée. Il est nécessaire de revaloriser la relation médecin-infirmier pour rendre l'éducation thérapeutique plus efficiente et ainsi diminuer les freins chez les patients.
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